A toi... de... moi

 

Le temps a passé...

 

... sans que je mesure vraiment son défilement tant j'avais l'impression qu'il s'était immobilisé et que les jours passés ensemble le seraient encore et encore. A l'infini du temps et de l'espace.
 
Alors, à présent que tu es partie, je n'ai que les yeux pour pleurer le regret de ne pas t'avoir embrassée, pris la main, l'épaule, la taille..., serrée contre moi, câlinée..., bref... aimée davantage.

Bien sûr, je t'ai aimée mais assurément pas assez au regard du temps qu'il faut vivre à présent sans toi.

Le temps a passé, mais hélas, je n'ai pas trépassé et je ne survis à ton départ que pour souffrir chaque instant du manque de toi, de ces instants que je ne t'ai aps consacrés... autrement, c'est-à-dire à t'aimer plus intensément.

 
Le regret est amer car il n'est pas recouvrable ce temps perdu que j'aurais encore pu plus et mieux partager avec toi.
 
Le rêve ne remplace pas la réalité. Il n'atténue même pas le regret. Au contraire, il creuse encore plus le vide que tu as laissé derrière toi et dans lequel je m'enfonce sans cesse davantage au fil de ce temps qu'à présent je dois vivre-souffrir sans toi.
 
Oui, le regret est bien amer quand il n'est pas né de l'indifférence mais de l'insouciance, de l'inconscience du temps qui... passait vraiment sans que je m'en rende compte ou bien, sans doute, sans que je veuille m'en rendre compte, tant ils me semblaient immuables ces instants partagés à la saveur d'éternité..
 
Que dire ? que faire ? Rien. Car je ne sais rien dire, rien faire pour rattraper ce qui a été perdu et, encore plus, pour redonner vie présente au passé récent.

Le regret ne se partage pas. Il est comme un cancer qui ronge le coeur de l'intérieur et qui fait de chaque pensée une pointe acérée déchirant ce corps qui souffre de ce qu'il n'a pas vécu à force de devoir vivre le manque.

 
 Alors, juste ces mots, même s'ils peuvent paraître banaux :
 
je t'aime !
 
05/09/10

 

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