De quelques bizarreries
Au regard de leur origine – que l'on a souvent oubliée
– et de leur sens véritable, l'usage de certains mot, dans un contexte de
forme et de fond donné, relève de… la bizarrerie. En voici quelques
exemples.
Démocratie : Démocratie
vient du grec démos, le "peuple". Or, chez les Grecs, le demos
n'était pas le peuple dans sa totalité – au sens de population totale d'une Cité,
le laos[1]–
mais une partie du peuple seulement, ceux qui étaient investis du pouvoir
politique de gouvernement de la Cité, les citoyens. Pourtant, dans son
acception courante, la démocratie est comprise comme le gouvernement du
peuple par lui-même et pour lui-même et dans la mythologie bourgeoise
comme le régime politique dans lequel la souveraineté populaire peut
s’exprimer pleinement, les citoyens étant libres de leurs opinions et égaux
devant la Loi et, notamment, d'établir le contrat social[2]
par lequel se fonde la légitimité de l'État et s'institue l'État… démocratique.
Par un mystérieux tour de passe-passe[3],
la bourgeoisie aurait donc réussi à réaliser une démocratie véritablement
universelle – celle du laos – alors même que pour la nommer elle
utilise un terme dont l'origine grecque renvoie à un concept philosophique et
à une réalité politique, sociale, économique, culturelle… grecs qui ne
sont pas celui de l'universalité du peuple mais de la particularité
d'une catégorie socio-politique ! En fait, il n'en est rien et ce n'est pas
pour rien que la bourgeoisie a nommé son régime de démocratie et non
de laocratie car, comme n'importe quel autre ordre politique, la réalité
de la démocratie bourgeoise est d'être le gouvernement du peuple par quelques
particuliers, un gouvernement sans le peuple et contre le peuple, un État qui,
comme tous les États, n'est qu'un appareil d'oppression et de répression du peuple
pour le seul profit de quelques particuliers !
Droit : Le Droit en général
est l'ensemble des règles, issues de la loi, de la coutume et de la
jurisprudence, que doivent observer les individus et les collectivités privées
et publiques composant une même société, dans les rapports qu’ils
entretiennent réciproquement et qui se distinguent des règles morales par le
fait que leur inobservation entraîne la sanction de la puissance publique
tandis que le Droit positif est ensemble des règles de droit en vigueur dans
une société déterminée à un moment donné telles que codifiées (codes, arrêts
de tribunaux…) et théorisées[4].
A l'égard des gens, le Droit ouvre des droits – de faire, de dire, de
penser, d'avoir, d'être… - mais
impose aussi des interdictions ou soumet l'exercice des droits à des préalables
(déclaration, autorisation…). En fait, et alors même que le Droit pose comme
principe que la licité est le principe général et l'illicité la règle dérogatoire,
les droits ne sont que résiduels en ce sens que, concrètement, l'espace
de la licité est inclus dans celui de l'illicité puisqu'il s'en déduit. C'est
pourquoi, le Droit peut être l'absence – ou la négation – de droits
individuels : ainsi, par exemple, le Droit pakistanais interdit la liberté de
conscience et d'expression et sanctionne – par la peine de mort – celles et
ceux qui se prévalent d'un Droit supérieur au Droit national : les droits des
humains tandis qu'aux U.S.A., grâce aux efforts soutenus de diverses Ø, des non-êtres – l'embryon par exemple
– ont désormais des droits supérieurs à ceux d'êtres humains – les
femmes – jusqu'à avoir un droit de propriété sur ceux-ci ! En
fait, le Droit est ce silencieux dont les ordres – et, notamment, les États
– mettent à leur revolver pour tirer sur les droits des gens et, éventuellement,
sur les gens eux-mêmes !
Identité : L'identité
d'un individu est l'ensemble des caractéristiques constituant cet individu en
un tout homogène ; dans ce sens, l'identité est synonyme à la fois
d'individualité et de personnalité et participe de l'unicité de chaque individu[5].
Mais l'identité est aussi un ensemble d'éléments (état-civil[6],
signalement anthropométrique et, de plus en plus, génétique, nationalité…).
Dans le premier sens elle est une construction, dans le second une déduction.
La première s'affirme et s'assume et pose la différence comme principe même
d'identité quand la seconde s'affiche et se prouve[7]
et impose l'appartenance comme norme d'identification. La première, dès
lors qu'elle se fonde sur la liberté individuelle, est solidaire en ce
sens qu'elle reconnaît l'autre pour ce qu'il est et considère que l'existence
et l'intégrité de l'identité de l'autre sont les conditions de l'existence et
de l'identité propres de chacun alors que, inversement, la seconde est grégaire
et ne reconnaît l'existence et l'identité de certains qu'en niant – ou, du
moins, en excluant , en désagrégeant - celle d'autres. La première
fonde l'humanisme, la seconde le génocide et l'ethnocide !
Infaillibilité :
Parce que l'un d'entre eux s'est fait plébisciter en ce se sens par sa
(in)curie, les papes sont désormais infaillibles. Au sens strict, est
infaillible celui/celle qui ne peut commettre la moindre erreur[8].
Or, comme chacun le sait errare humanum est ; autrement dit l'une des
caractéristiques humaines étant de commettre des erreurs[9],
l'infaillibilité papale serait que le muletier[10],
du seul fait de sa nomination es-qualités, se verrait projeter en dehors
– ou au-dessus – de l'humain pour accéder à une sorte de nouvelle essence,
celle d'une supra-humanité et, en fait, de la divinité. Mais une
telle interprétation serait contraire à l'un des dogmes essentiels de la
secte, celui de la triple unité de ∄ ; aussi, et sauf à admettre que cette unité
divine est, en fait, quadruple et qu'au trois compères il faudrait rajouter non
loriot mais le pape et, actuellement, Gépétou[11]
!
En fait, la solution de cette bizarrerie est
ailleurs : le pape est infaillible non pas sur mandat de ∄
ou à raison d'une essence divine mais parce qu'il est le chef d'un ordre
hiérarchisé, oppressif et répressif au point d'en être totalitaire. Dans
tout ordre, le chef à toujours raison[12]
parce qu'il est l'incarnation d'un ordre qui, naturellement, est infaillible
puisque universel et détenteur de la seule vraie vérité.
Et si l'on y regarde de plus près, cette infaillibilité
est universelle car commune à tous les ordres, religieux ou non, jusqu'à cette
forme cellulaire d'ordre qu'est la famille dont le pater
familias est investi d'une infaillibilité à raison de son seul… organe
sexuel[13] !
Laïcité : On a coutume de considérer que, dans son acception courante, la laïcité[14] est le caractère laïque de quelque chose, c'est-à-dire son indépendance à l'égard de toute Ø et que, au plan institutionnel et, plus précisément, politique et juridique, elle est ce principe de séparation de l’État et des cultes qui, ne reconnaissant aucun pouvoir politique aux ordres religieux et affirmant la neutralité religieuse de la société civile, place toutes les Ø sur un plan d’égalité et interdit à l’État d’intervenir dans les affaires religieuses. Mais ceci n'est que de la théorie ! En effet :
•
du point de vue des ordres religieux, la laïcité est
cette forme particulière de leur intervention – leur ingérence – dans le
monde temporel – le profane et le politique, au sens grec de res publica
– à travers cette forme particulière de missionarisme qu'est le… laïcat[15]
! Pour les ordres religieux, il n'existe point de monde, fût-il
politique, profane, temporel, païen, sauvage… qui échappent à leur
compétence et à leur autorité puisque ∄ est omniprésent
et qu'il a pleine et entière autorité sur toutes choses[16]
! La laïcité est conceptuellement et concrètement impossible du point de
vue religieux : elle est un non-sens !
•
de son côté l'État démocratique[17]
bourgeois, même lorsque, comme pour la République française, la laïcité
est constitutionnelle, ne cesse de s'immiscer dans les affaires religieuses
en finançant des activités et institutions religieuses, en acceptant de faire
poursuivre et sanctionner par sa Justice des faits (œuvres artistiques,
publications diverses…) et des personnes (artistes, journalistes,
militants…) qui, en exerçant leur liberté (elle aussi constitutionnelle)
d'expression ont le tort de commettre un blasphème
au regard des ordres religieux, en suscitant et même imposant la présence
de religieux au sein
d'instances publiques de délibération, de réflexion, d'évaluation, de
proposition[18]… alors même qu'il en
exclut es-qualités les laïques et les athées, en prenant partie pour
certaines sectes – les Ø dites établies – et en interdisant,
voire réprimant d'autres – les sectes dont le Droit positif dit
qu'elles ne sont pas des Ø
[19]
-, en reconnaissant le statut et les prérogatives d'un État à un ordre
religieux et donc à une secte – le ≈ -… Bref, l'État
bourgeois, même lorsqu'il s'affirme laïque, ne se contente pas de connaître
le fait religieux – les croyances, les pratiques, les lieux de culte et, plus
généralement, les ordres religieux – il le reconnaît ou, du moins, reconnaît
certains ordres religieux aux dépens même de la laïcité !
Dans ce contexte, et dés
lors que les conceptions et les pratiques de la laïcité sont différentes et même
opposées, contradictoires et exclusives les unes des autres, il n'y a pas
d'espace possible de dialogue entre d'une part les laïques – dont,
notamment, les athées – et, d'autre part, les États et les ordres religieux
: le seul espace possible est celui de la lutte, de la lutte pour la laïcité
et les Droits des humains contre le Droit des ordres aussi bien séculiers[20]
que religieux ! Même en France la Laïcité n'est pas acquise mais reste un
droit et une liberté universels à conquérir et à faire respecter sans dérogation,
exception et autre ouverture !
Liberté : La liberté
est l'ensemble des droits dont chaque humain peut "naturellement" se
prévaloir à raison de sa seule humanité[21].
Plus précisément et concrètement, elle est cette capacité de pouvoir choisir
sans contrainte et, là où il n'y a pas de choix possible, il n'y a point de
liberté mais nécessité et, plus couramment, oppression et répression.
Cette liberté est celle d'individus, autrement dit des personnes physiques.
Mais, du point de vue du Droit des États, elle est aussi celle de personnes
morales, à commencer par les États eux-mêmes. Or, là où un ordre est libre,
il n'y a pas de libertés individuelles mais seulement – et encore – des permissions,
des autorisations, des tolérances… En fait, la liberté d'un
ordre est l'emprisonnement, voire l'assassinat des libertés individuelles[22]
! C'est donc au nom de la liberté qu'un ordre religieux, avec la
complaisance et la complicité d'un État peut faire interdire la liberté de
conscience et d'expression d'un individu, au motif que celui-ci en fait un usage
blasphématoire et donc illicite puisque contraire à sa liberté
et que, si cette ingérence étatique dans les affaires religieuses ne suffit
pas, ce même ordre sollicite et obtient de ce même État la suppression
physique – emprisonnement, bannissement, exécution… - du blasphémateur
! Et c'est ainsi qu'un individu qui revendique sa liberté de conscience et
d'expression, aux yeux et aux bras (armés) de la Loi, il devient un trublion,
un malade mental (cf. l'ex-U.R.S.S.), un agitateur, un fauteur
de trouble à l'ordre public, un révolté…, bref un criminel
et un anarchiste alors que le même ordre qui revendique SA liberté pour
faire taire celle des individus est un défenseur de la Loi !
Libéral : Dans la
terminologie bourgeoise, en politique, un libéral est un partisan d’une
extension des libertés individuelles et, en économie, celui du libéralisme
qui est cette doctrine économique fondée sur la liberté laissée aux
comportements individuels : liberté d’entreprise, liberté des échanges,
liberté de choix dans les dépenses comme dans l’épargne et
l’investissement….[23].
Par extension, être libéral,
c'est se montrer large d'idées, tolérant, permissif… notamment au niveau de
la morale et de l'éducation. Mais c'est vouloir faire prendre des vessies
pour des lanternes et, plus précisément, proposer/imposer une croyance en une Ø
non religieuse, sinon laïque, du moins profane, Ø
qui n'est autre que la mythologie bourgeoise de la démocratie. En effet, c'est
au nom du libéralisme que, par exemple, des libéraux ont organisé et exécuté
le putsch contre le gouvernement – pourtant démocratiquement élu – de
Salvador ALLENDE et mis en place la dictature sanguinaire de Pinochet et que, de
nos jours, d'autres libéraux soutiennent de nombreuses dictatures, font dans le
stakhanovisme en matière de peine de mort, jettent des millions de personnes au
chômage et donc dans la misère, imposent des prix prohibitifs aux médicaments
excluant ainsi de la Santé des centaines de millions de personnes, procèdent
à des licenciements préventifs dont la finalité est la maximisation des profits boursiers
– c'est-à-dire de la spéculation et non du travail alors que celui-ci
est l'un des fondements de la mythologie bourgeoise -, bafouent les droits
internationaux et nationaux à la libre circulation des personnes[24],
sont en train d'organiser un ordre policier mondial destiné à prévenir
et, en fait, à opprimer et réprimer toute forme d'opposition au nouvel
ordre économique mondial, faisant ainsi fi de cette liberté universelle
qu'ils ont eux-mêmes établie qu'est la liberté de conscience et
d'expression… Quand voudra-t-on nous faire croire qu'un libero
n'est pas un joueur de (ba)balle mais un héros moderne du combat pour la liberté,
voire même, pourquoi pas,… un libertaire, un anar ? En fait, un libéral
est toujours le partisan de la doctrine économique
du libéralisme mais d'une doctrine qui a évolué, qui s'est modernisée[25]
et qui, désormais, considère que l'ordre économique – l'Entreprise – peut
très bien assumer lui-même ces fonctions régaliennes par excellence que sont
l'oppression et la répression[26]
dès lors que, en fait, elles peuvent ne pas être des coûts improductifs
mais, au contraire, des affaires juteuses !
Ø : Les croyants
s'accordent à donner au mot Ø
l'origine latine de relego, legi, lectum, ere : rassembler de nouveau,
relier, unir […] pour affirmer que la Ø, par son
universalisme, unit les humains. Or, une autre origine latine est tout aussi
fondée, celle de relire relego, are : écarter, éloigner,
reléguer, bannir. En fait, historiquement, à lire certains auteurs
latins –comme, par exemple, Celse -, c'est bien cette seconde origine qui est,
du double point de vue de l'histoire et du sens, la plus pertinente car si la
Ø
lie verticalement les humains à ∄ - et, plus précisément,
à l'ordre religieux – sous la forme d'un lien de vassalité,
d'asservissement, de soumission…-, horizontalement, elle les sépare à raison
de leur appartenance religieuse et même les oppose les uns aux autres !
Ø: Pour beaucoup, pour ne pas dire pour la quasi-totalité, une Ø implique la croyance en un ∄. Or, nombreuses sont les Ø qui ne connaissent pas de ∄. Il en est ainsi de l'animisme, d'un certain déisme[27], du culte des Ancêtres, du totémisme… Mais il existe aussi d'autres religions qui, fondées sur un système collectif de croyances et de pratiques et constituées en (sous)ordres, ne revendiquent officiellement aucune religiosité alors quelles sont profondément… religieuses ! Il en est ainsi des systèmes économico-politiques : le fascisme, le communisme (avec ses variantes orthodoxes ou hérétiques : le stalinisme, le maoïsme, le castrisme…), le (néo) libéralisme[28]… avec leurs ordres que sont les partis et les États ; de certains États eux-mêmes lorsque, de moyens au service d'intérêts particuliers, ils s'érigent en finalité (l'État en soi et pour soi)[29] ; du Sport en général et, plus particulièrement, des sports collectifs dont l'exemple le plus significatif est celui de la balle au pied ; de la Loterie comme jeu de hasard (P.M.U. loto…) ; du spectacle en tant qu'affaire commerciale[30] ; de certains mouvements dits de masse comme, par exemple, le scoutisme[31]… Et paradoxalement, alors que, a priori, a-religieux, voire anti-religieux ou irréligieux, on trouve aussi certains courants/mouvements de pensée comme la Science (avec le scientisme ou le positivisme[32]), l'Humanisme sous sa forme d'humanitarisme mais également d'amour du prochain[33], la Philosophie, l'Art… et même la Laïcité et la Libre Pensée[34]. En effet, si l'on y regarde de près toutes ces sectes, bien que s'affirmant non ou même anti-Ø, sont bien des Ø avec leurs croyances, leurs rituels, leurs baptêmes – ou initiation -, leurs clergés[35], leurs gardiens de la foi, leurs fanatismes, leurs anathèmes, leurs excommunications, leurs exorcismes, leurs Inquisitions, leurs fidèles, leurs hérétiques, apostats et autres athées, leurs bondieuseries, leurs idolâtries, leurs prosélytismes… Ces Ø ont toutes une prétention universelle même si cette universalité va du micro-cosmos [36] à un Tout qui peut être concret – l'exemple type en étant la nation – ou abstrait – un style de musique… -, personnel – l'idole – ou impersonnel – une cause -[37].
Solidarité : La solidarité est ce sentiment que les gens ont de se sentir mutuellement liés – unis, co-dépendants… - ainsi que sa manifestation concrète : le soutien, l'aide… Elle est cette conscience qu'ont les humains d'être nécessairement associés les uns aux autres; La solidarité est universelle en ce sens qu'elle n'est tributaire ni du temps, ni de l'espace, ni de quelque contingence particulière que ce soit comme, par exemple, la nationalité[38]. Mais, dans certains États du moins, elle est également un principe démocratique politiquement institué par le Droit et mis en œuvre par des Services (quasi) publics : l'assurance chômage, l'assurance vieillesse, la retraite par répartition, les allocations familiales… Ainsi organisée, ordonnée, la solidarité cesse d'être une réalité humaine pour devenir une idéalité institutionnelle, une raison d'État. Par là-même, elle cesse d'être universelle pour devenir particulière à raison de cette contingence qu'est la nationalité. Les États ne reconnaissent pas la solidarité comme une caractéristique universelle de l'humain mais comme un droit défini par leur Droit, réservé à certains individus – les nationaux – et dont d'autres individus sont déchus – les étrangers -. Ainsi, les États font fi de la solidarité du genre humain qui, elle, ignore les frontières et les particularités nationales mais également de la solidarité planétaire que le genre humain ressent – ou doit ressentir – à l'égard de son milieu naturel dont il est tributaire pour vivre !
[1] Qui a donné le terme de… laïcité.
[2] Le contrat social est le fondement du mythe de la démocratie bourgeoise. On sait que ce contrat, en fait, n'est que la volonté d'une majorité à l'ensemble. On sait aussi que la majorité est une forme pernicieuse de dictature et que sa philosophie politico-morale est celle… de la pensée unique !
[3] En somme un miracle… laïc, c'est-à-dire séculier, temporel, profane, humain… !
[4] En Droit, ce que l'on appelle la théorie est d'abord l'exégèse des textes de droit et, ensuite, la mise en évidence de vides ou de conflits juridiques et la proposition de solutions.
[5] Dit en terme philosophique, l'identité d'un individu est substantielle : elle est l'unité et l'unicité d’être d'un individu.
[6] Patronyme, filiation, date et lieu de naissance…
[7] Par, notamment des… papiers d'identité !
[8] Est également infaillible l'entreprise – au sens d'action en générale - dont le résultat est sûr par rapport à l'attente que l'on en a.
[9] Cette capacité serait l'une de ces particularités qui distingue l'humain de l'animal.
[10] On sait que le troupeau vaticanesque n'est pas constitué seulement d'agneaux mais aussi de mules !
[11] Comme je l'ai déjà dit, Gépétou s'apprête à régler ce problème de géométrie théologique en se faisant ∄ ! ceci dit, la secte vaticanesque aura toujours son problème de plomberie – les fameuses eaux de la genèse – à régler !
[12] Même quand il a tort comme le dit ce sage adage populaire !
[13] A l'expression religieuse de l'infaillibilité correspond donc, pour le pater familias, l'expression laïque de chef de famille, ce qui, dans la théologie laïque, se dit paternalisme et qui, au regard des droits humains bafoués des femmes se prononce… machisme !
[14] Faut-il rappeler que laïcité et athéisme ne sont pas synonymes et que si un athée est nécessairement laïque la réciproque n'est pas vraie.
[15] Pour la secte vaticanesque le laïcat est le mode privilégié de son action sociale (Cf. les syndicats, les médias, les partis.. chrétiens) mais aussi les catéchumènes laïcs. Pour elle, la laïcité n'est donc rien d'autre que son action séculière et ne saurait en aucune manière être celle menée dans la Cité en l'absence de toute référence religieuse – et, singulièrement, vaticanesque -, a fortiori si celle-ci l'est pas des laïques et, pire encore, des athées !
[16] Aussi, les Ø ne (re)connaissent pas de laïques, seulement des laïcs !
[17] Dont la démocratie n'est que… mythique !
[18] Comme par exemple les commissions dites éthiques.
[19] On notera que, légitimement et légalement, le Droit positif - public donc - n'a pas à connaître, sauf dans leurs effets contraires à la Loi, du fait religieux et des croyances religieuses et, a fortiori, à définir et qualifier une Ø et que cette exorbitation du Droit n'est, ni plus ni moins, qu'un abus de droit !
[20] Fût-il (prétendument) démocratique !
[21] C'est du moins la définition juridique qu'en donne la D.U.D.H.
[22] Dans la mythologie bourgeoise, ne dit-on pas que la tyrannie d'un État commence lorsque celui-ci outrepasse ses droits – ce qu'il est légalement autorisé à faire – et viole ceux des particuliers ? Mais il est vrai que cette mythologie ne fait pas référence à l'État bourgeois - qu'elle déclare infailliblement démocratique - mais aux États qu'elle a dû abattre pour instaurer son propre ordre ! Il est une constante curieuse dans le temps et dans l'espace : la tyrannie est toujours ailleurs, chez les autres, jamais chez soi de son propre fait !
[23] Pour mémoire, il y a un catholicisme libéral qui, inspiré par les idées nouvelles issues de la Révolution de 1789, est un courant au sein de l'ordre vaticanesque remettant en cause les rapports de l’église et de l’État et lui faisait prendre en charge le combat pour la liberté des peuples et des individus.
[24] Cf. les sommets de Nice et de Genève où des européens ont été assignés policiairement à résidence dans leurs pays tandis que d'autres étaient interdits de franchissement de frontière !
[25] d'où son non de néo-libéralisme !
[26] Et cela est également valable pour l'Armée quand on voit que de nombreuses guerres sont menées par des armées privées – mercenaires, milices et autres groupes para-militaires -.
[27] Il existe un premier déisme qui repose sur la croyance en un ∄, plus ou moins abstrait, plus ou moins éloigné de la conception religieuse courante de ∄, relevant d'une conviction strictement personnelle et qui, sauf lorsqu'il est saisi par un ordre, notamment politique (cf. l'Être Suprême et son culte de Robespierre), ne se constitue pas en un ordre et reste donc une affaire individuelle (cette forme de déisme participe d'une démarche intellectuelle, dénuée de toute charge affective, sentimentale) ; comme exemple, je citerai le déisme d'une certaine F...M... et son G...A...D...L...U... Mais il existe un autre déisme qui, lui, ne se fonde pas sur la croyance en un ∄ mais sur un principe, une idée, une causalité : la Raison, le Grand Tout…
[28] autrement dit : la démocratie bourgeoise.
[29] Ce sont généralement des dictatures ou tyrannies. Exemple : le populisme.
[30] Cet ensemble d'activités financières et commerciales relatives à la production de spectacles connu sous le nom de show-business ou populairement de show-biz.
[31] Même si, souvent, le scoutisme n'est qu'une organisation de la jeunesse placée sous l'autorité d'un ordre, religieux ou non, et non un ordre en soi.
[32] Qui n'ont rien à voir avec la scientologie.
[33] Cf. ces missionnaires du progrès et de la civilisation qui veulent sauver le monde et, singulièrement, le Tiers-Monde.
[34] Qui, bien entendu, en tant que croyance constituée en ordre n'a plus rien de… libre !
[35] Et donc, aussi, leurs papes.
[36] Ces micro-paroisses que sont l'immeuble, le quartier, le village…, l'équipe, le groupe…
[37] J'invite celles/ceux qui sont dubitatifs à faire une lecture religieuse, par exemple, de la démocratie ou de l'olympisme.
[38] La solidarité est également une propriété et une responsabilité juridiques.