Réunir ce qui est épars…

 

Parce qu'elle se veut universelle, la F\ M\ se propose de réunir ce qui est épars et qui, sans elle, continuerait de s'ignorer.

 

Mais que signifient "réunir", "épars" et "(s)ignorer ? Selon le Petit Robert :

 

réunir [YeyniY] v. tr. 1475; reaunir 1400; de ré- et unir 

I (Choses)

1 Rare Remettre ensemble (des choses séparées).  rassembler, relier. Réunir les morceaux en collant, cousant, etc.  

2  (1663) Cour. Mettre ensemble (plusieurs choses) pour former un tout; joindre ou rapprocher suffisamment pour unir (des choses entre elles).  assembler, combiner, grouper, joindre, rassembler, unir. « le vêtement ne m'allait pas Þ je ne pouvais réunir les pans avec une épingle, entre mes jambes » (Beckett). Réunir par un lien.  attacher*. « Il les compta deux fois [les billets], les réunit par une épingle » ( Mac Orlan). Réunir une chose à une autre adjoindre, ajouter).  — Un pont qui réunit deux rives.  relier. — Spécialt Réunir une province à un État.  annexer, incorporer.

 Rassembler (des éléments de même nature) pour en tirer qqch. Réunir une documentation. Réunir des dossiers, des papiers.  Il n'a pu réunir les pièces nécessaires au dossier. — Réunir des capitaux, des fonds.  

 Rapprocher par l'esprit (des éléments abstraits). Il gisait « fourbu, incapable de réunir deux idées dans sa cervelle » (Huysmans).  rassembler. Réunir des renseignements, des faits, des preuves.  

3 Avoir ou comporter (plusieurs éléments d'origines diverses et parfois opposés).  concilier, confondre, cumuler, grouper. Réunir toutes les conditions exigées. « Goethe, comme tous les hommes de génie, réunit en lui d'étonnants contrastes » (Mme de Staël). Cette solution réunit tous les avantages.

II (Personnes) 

1 Vx ou littér. Réconcilier. « Nos ennemis communs devraient nous réunir » (Racine).  

2 Cour. Mettre ensemble, faire communiquer.  associer, rassembler. Réunir des amis à une soirée ( inviter). — Convoquer en réunion. Réunir le Sénat, le Conseil d'administration. Réunir ses collaborateurs.  convoquer. — (Sujet chose) « Le hasard réunit tout d'un coup dans ce café quelques amis » (Barthes). Le travail qui nous réunissait. Ceux qu'un goût commun réunit.

 CONTR. Couper, désunir, 1. détacher, disjoindre, disperser, dissocier, diviser, éparpiller, fractionner, fragmenter, partager, séparer, soustraire; abstraire, analyser. —  Brouiller, désunir.

 

épars, arse [epaY, aYs] adj. espars fin XIIe; p. p. de l'anc. v. espardre, lat. spargere « répandre »  

 Se dit de choses qui se trouvent çà et là, sont dispersées, éparpillées. Maisons éparses autour d'un village. « Le cri de bête d'un berger ralliait des brebis éparses » (F. Mauriac). Ondées éparses sur le nord du pays. Cheveux épars, non attachés. — Fragments épars d'une œuvre. « Certaines notes sommaires que l'on trouve éparses dans les colonnes [du journal] » (Duhamel).  disséminé. Souvenirs épars.  

 HOM. Épar.

 

ignorer [iQCYe] v. tr. 1330; lat. ignorare

1 Ne pas connaître, ne pas savoir. « Il y a ce que l'on sait, et il y a ce que l'on ignore » (A. Gide). Nul n'est censé ignorer la loi. J'ignore tout de cette affaire. Comme vous ne l'ignorez sans doute pas  (cf. Vous n'êtes pas sans savoir...). — Ignorer qqn, le traiter comme si sa personne ne méritait aucune considération. Lorsque je le croise dans la rue, il m'ignore. La critique a longtemps ignoré cet artiste.  bouder , méconnaître. — Pronom. (récipr.) Voisins de palier qui s'ignorent. —  (Réfl.) C'est un artiste qui s'ignore, qui n'a pas conscience de sa véritable nature. « Tout homme est un criminel qui s'ignore » (Camus).  

2 Ne pas avoir l'expérience de. Ignorer la peur, la faim.  

3 Trans. ind. Dr. Afin que nul n'en ignore.  

4 (Suivi d'une propos.) Rare (propos. inf.) Il ignorait vous avoir fait tant de peine.  

 Cour. (interrog. ind.) Vous ignorez qui je suis. J'ignorais si vous viendriez. « J'ignore si vous avez ou non cette maladie » (Camus).  

 IGNORER QUE (et l'indic. ou le subj.) « Le comte ignorera que vous soyez au château » ( Beaumarchais). « Il n'ignorait pas non plus qu'elle pouvait être brusque » (Colette).  

 CONTR. Connaître, pratiquer, 1. savoir.

 

Ainsi, "réunir" signifie soit assembler des objets ou des êtres distincts, séparés, divisés, s'ignorant mutuellement… afin de constituer un tout, soit rassembler des choses ou des êtres qui, initialement unis, se trouvent distincts, séparés, divisés, s'ignorant mutuellement… Un tout qui peut être un ensemble homogène d'objets ou d'êtres sinon identiques, du moins similaires ou bien un ensemble complexe de choses et d'êtres différents, voire même… opposés, mais dont l'agrégation, l'association constitue une "harmonie", un "équilibre", une "cohérence" tant le tout est dépendant des éléments qui le composent et tant lesdits éléments ne peuvent être (ou… survivre) que dans l'unité (retrouvée).

 

Autrement dit, "réunir ce qui est épars" consiste à (re)former un tout d'éléments composites, similaires (ou identiques) ou distincts, qui, pour une raison ou pour une autre, se (re)trouvent séparés, divisés les uns des autres.

 

Selon les Constitutions d'Anderson : la F\M\ a été fondée "pour réunir les hautes valeurs morales qui, sans elle, auraient continué de s'ignorer, et pour être le centre de l'Union".

 

Selon ce texte, il semblerait donc que ce que la F\ M\, qui se veut… universelle, autrement dit sans exclusive, se propose de réunir sont… de "hautes valeurs morales", étant précisé que, sans elle (la F\M\), ces "hautes valeurs morales" continueraient de s'ignorer et resteraient donc… éparses.

 

Outre que des valeurs morales, même hautes, no sont  constitutives ni d'objets, ni d'êtres et n'ont donc aucune matérialité susceptible de donner lieu à une "collection" (un Tout), et considérant que les valeurs morales nous renvoient à la Morale – ou à l'Éthique -, autrement dit à la sphère humaine et non à la "matérialité", à l'"animalité"…, à l'évidence, s'il s'agissait seulement de réunir des hautes valeurs morales éparses, la F\ M\ pourrait se contenter de (r)éunir quelques individus, en l'occurrence des… sages – pour ne pas dire des… Sages -, qui, ainsi réunis, constitueraient ce Tout "incarné" que serait la… Sagesse !

 

Une telle "finalité" pourrait, assurément, être celle d'une École [au sens grec du terme], d'une Académie, d'un "cénacle", d'un "aréopage", d'une secte… mais est-il celui de la F M\ car, pour elle qui, "institution essentiellement [essenCiellement ?] philathropique[1], philosophique[2] et progressive[3] a pour objet la recherche de la vérité, l'étude de la morale et la pratique de la solidarité [et qui] travaille à l'amélioration matérielle et morale, au perfectionnement intellectuel et social de l'Humanité", quelle serait… l'"utilité" de "collectionner" des "hautes valeurs morales" (r)éunies en quelques Sages – voire, pour certaines "maçonneries", en Un Sage – ornant les colonnes de son Temple ?

 

Avant d'aller plus loin sur l'objet de cette finalité, interrogeons-nous sur la "méthode" que la F\ M\ utilise pour "réunir ce qui est épars" :

 

Selon le manuel de l'App\ du G\ O\ D\ F\, le symbolisme serait l'"outil" par excellence dont les maçons se serviraient à cette fin. Ainsi :

 

"Le projet du maçon est défini par ces deux propositions qui, dans tous les rites maçonniques, sont répétées souvent : "Aller plus loin" et "réunir ce qui est épars".

C'est en répondant à ces invitations que progresse la connaissance objective.

En effet, les opérations mentales par lesquelles se construisent les théories et les applications techniques s'articulent autour des actes d'englober, de rapprocher et d'appliquer.

Ceux-ci accomplissent le projet du maçon.

Le symbolisme met l'accent sur le savoir subjectif et la voie symbolique est celle de l'introspection, conduite par les associations libres à relier : l'Équerre et Compas sont indissociablement liés.

Ils rappellent les jeux de l'esprit et de la matière.

Ils traduisent leur évolution du passage de la matière à l'esprit, avec l'histoire individuelle et collective, et aussi avec les lois régissant toute chose.

Le symboliste postule que le savoir objectif passe par le savoir subjectif, comme le dit l'aphorisme socratique : "Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux".

Reconnaissant cela, il explore les voies qui relient le désir à l'idée et met en pièces toute affirmation dogmatique, même le dogmatisme de l'évidence.

Il explore les strates du sens et accomplit le travail auquel nous convie Spinoza : "Tu dis que tu as choisi une idée parce qu'elle est bonne, sache qu'en réalité tu dis qu'elle est bonne parce que tu l'as choisie".

Et aussi le travail auquel nous convie le kabbaliste de l'école de Gérone, Jacob ben Sheshet : "Quand tu dis Dieu a créé l'homme à son image et quand tu dis l'homme a créé Dieu a son image, tu crois que tu dis le contraire et, effectivement, il en est ainsi. Il t’appartient d'étudier et de méditer jusqu'à ce que tu comprennes pourquoi et comment tu dis la même chose autrement".

Le Franc-Maçon, familier du Symbolisme, repère la part mythologique de tout discours.

Peut-on mieux dire que la voie symbolique réunit ce qui est épars ?"[4]

 

De vocation universelle, la F\ M\ recourraient donc au symbolisme pour "réunir ce qui est épars", autrement dit pour réunir sur les colonnes de ses temples, dans le "secret" de ses LL, des SS\ et des FF\, distinct(e)s, différent(e)s, séparé(e)s (?), divisés (?)…, voire… opposé(e)s (?) en leur permettant de "cesser de s'ignorer les un(e)s des autres pour, grâce à l'utilisation d'un outil commun de communication – une langue… universelle -, se comprendre et donc se (r)éunir, s'assembler, s'associer…, se constituer en un Tout, de liberté, d'égalité et de fraternité : la F\ M\.

 

Or, outre que la F\ M\, en tant que telle n'existe pas – la F\ M\, dans toutes ses déclinaisons obédientielles, rituéliques et… symboliques et, au-delà de ses divisions, de ses déchirements, de ses exclusions… – n'est jamais qu'une "somme" – un ensemble de "Tout" - de SS\ et de FF\, une telle proposition est… tautologique.

 

De plus, comme en F\ M\… "tout est symbole il y a autant d'interprétations (symboliques) qu'il y a de SS\ et de FF\, différences, qui, multipliées par le nombre (infini ?) de symboles nous donne un éparpillement [état de ce qui est… épars !]… "universel" en ce que, exponentiel, il s'étend à… l'infini !

 

Par ailleurs, et à supposer que, sur les colonnes du Temple et au sein tant de chaque Ordre que de la "famille maçonnique", la compréhension puisse être de mise; au-delà des interprétations, individuelles, personnelles et donc différentes, voire… contradictoires, et que le recours à cet "outil de communication", somme toute aussi peu… normalisé, standardisé, qu'est le symbolisme maçonnique, n'entraînent pas le vacarme assourdissant de monologues qui ne se croisent jamais et, ce faisant, le brouhahas des sons, le chaos des sens et, in fine, l'incompréhension – et donc, le maintien de… l'éparpillement -, on peut s'interroger sur la… pertinence d'une universalité, à vocation… universaliste, qui se résumerait à l'union…, par la "communion du langage" - des seul(e)s adeptes de la secte[5].

 

Au sein de la F\ M\, cette (ré)union[6] de ce qui est épars est également favorisée par l'"adhésion"[7] au rituel pratiqué dans la L , en ce que, notamment, ledit rituel favorise la libre circulation de la parole… libre, encourage l'écoute [intelligente] et le respect de l'Autre, préserve l'égalité de chaque maçon [femme ou homme libre dans une loge libre], entretient la fraternité, développe le zèle laborieux de chacun(e), suscite le travail collectif…, toutes finalités qui, bien évidemment, ne peuvent que concourir à l'union comme à l'unité de ce Tout qu'est la L[8].

 

Cette union est encore favorisée par la chaîne d'union qui, au terme des travaux, venant du passé et tendant vers l'avenir, lie les maçon(ne)s, dans le temps comme dans l'espace, et les "rattachant" aux Anciens, les invite à s'unir à de nouveaux-elles maçon(ne)s. Toutefois, et même si, symboliquement, elle ouvre la L – et donc ses membres – au temps (le passé comme l'avenir) et à l'espace ("toute la terre"), la chaîne d'union n'est forgée que d'anneaux… maçonniques et ne (r)éunit donc l'épars qu'au sein de la famille maçonnique, aussi universelle puisse-t-elle se rpétendre.

 

En somme, est-ce que, pour autant, la F\ M\, peut – et doit - se contenter de (r)éunir ce qui est épars[9] sur ses colonnes, sous le dais étoilé de ses temples ?[10]

 

Au terme des travaux, le V\ M\ rappelle que, si les travaux sont terminés, de longs et pénibles efforts sont encore nécessaire pour achever la tâche engagée et que l'heure du repos n'est donc pas arrivée ; de son côté, le Premier Surv\ affirment que les maçon(ne)s n'aspirent pas au repos et qu'ils promettent de continuer, en dehors du temple, l'œuvre maçonnique et, enfin, le Second Surv\ assurent qu'ils-elles répandront els vérités qu'ils-elles ont acquises, feront aimer l'Ordre par l'exemple de leur qualité, prépareront, par une action incessante, l'avènement d'une humanité meilleure et plus éclairée. Enfin, le V\ M\ conclue en rappelant que la Lumière qui éclaire le temple doit rayonner sur tout l'univers et que, à toute heure, les maçon(ne)s doivent se rappeler les devoirs qu'ils-elles se sont imposés et, à toute heure, être prêt(s) à les remplir.

 

D'un autre côté, juste avant la clôture des travaux, lors de la chaîne d'union, les maçon(ne)s promettent de "rapprocher tous les hommes par la Fraternité ".

 

Dès lors, n'est-ce pas dans l'action[11] dans et sur le monde profane, parmi et pour les… humains, au-delà de leurs différences, de leurs particularités, de leur unicité…, sans la moindre exclusive, dans l'universalisme le plus absolu et le plus exigeant, que les maçon(ne)s donnent pleinement sens à la locution "réunir ce qui est épars" s'ils-elles se donnent pour tâche, pour devoir d'œuvrer, individuellement ou collectivement, à la (re)constitution de ce tout, éclaté, divisé, parcellisé, émietté, différencié… et donc beaucoup se trouvent exclu(e)s ou déchu(e)s, qui se nomme… humanité ? autrement dit, à l'avènement d'une société véritablement humaine qui, soit dans l'unité différenciée des individualités, une société de liberté, d'égalité et de fraternité ?

 

Mais, alors, une question se pose : comment concilier les choix partisans que les maçon(ne)s peuvent faire – et, pour la plupart, font - dans le monde profane – que ces choix soient politiques, économiques, culturels… - avec ce devoir de (ré)union de l'épars dans la mesure où ces choix, par définition, concourent à l'éparpillement, quand ce n'est pas à la division, la fragmentation, l'éclatement… de la société humaine[12] ? N'y a-t-il pas ce risque de ne vouloir (ré)unir l'épars que dans la similitude, voire l'identité et, ce faisant ne pas œuvrer dans et pour l'universalité mais dans et pour la particularité ?

 

Autrement dit, est-ce que le questionnement proposé n'interroge pas l'universalité – dans le temps comme dans l'espace - de l'identité, de l'engagement, de l'œuvre, du devoir, de l'action…des maçon(ne)s ? Ou, pour être plus précis, la tenue – ou la non tenue – de la promesse faite lors de la chaîne d'union et de l'engagement réaffirmé à la clôture des travaux ? autrement dit encore, et pour faire dans la "vulgarité profane" : est-ce que la (ré)union de ce qui épars est une pratique limitée dans le temps – la tenue - et dans l'espace – la l – ou, au contraire, une action de tous les instants et de tous les lieux, un combat permanent, celui d'un engagement… définitif : l'engagement maçonnique, acte de liberté par excellence fait par révolte devant l'insupportable : l'éparpillement de ce qui devrait être (r)éuni : l'humanité ?



[1] "Qui aime l'humanité.

[2] "Qui aime la Sagesse ".

[3] "Qui ne se cantonne pas dans le passé".

[4] Source : http://www.franc-maconnerie.org/web-pages/symbolisme/le-symbolisme.htm

[5] Rappelons que, dans les textes originaux, la F\ M se qualifie elle-même de… secte et ses membres d'"adeptes".

[6] Au double sens d'"état" et de "mouvement vers".

[7] Petit Robert :

"adhésion [adezjT] n. f. 1372; lat. adhaesio « point de contact »

1 Vx Adhérence. — Mod. Phys. Force qui s'oppose à la séparation de deux corps mis en contact (attraction intermoléculaire).

2 Approbation réfléchie.  accord, agrément, assentiment. Donner, refuser son adhésion à un projet. Le projet a recueilli une très large adhésion auprès du public. « J'ai répondu à Copeau, lui apportant mon adhésion complète » (A. Gide). « je reste en adhésion avec l'extérieur » (Le Clézio). 

 Dr. internat. Acceptation par un État des obligations que comporte un traité déjà conclu entre d'autres États. L'adhésion d'un nouveau pays à la C.  E. E. 

3 Action d'adhérer, de s'inscrire (à une association, un parti).  affiliation,  ralliement. Le parti a enregistré des adhésions massives. Bulletin d'adhésion."

 

Autrement dit, adhérer signifie rejoindre un groupe, une association, une communauté, un ensemble… et participe donc d'un mouvement volontaire tendant à… l'union de ce qui est épars [JC]

[8] Et, au-delà, mais c'est moins évident, historiquement parlant, de l'Ordre, de la "famille [au sens d'universalité] maçonnique".

[9] Et, a priori, similaire, homogène puisque les maçon(ne)s se reconnaissent mutuellement maçon(ne)s et donc SS\ et FF\.

[10] Est-il suffisant, du point de vue maçonnique, de se contenter d'une universalité réduite sinon aux acquêts, du moins aux adeptes ?

Et d'ailleurs, qu'en est-il de cette universalisme du temple maçonnique quand certains la rejettent dès lors que, fossilisé, il s'érige en dogmatisme et que certains s'érigent en gardiens du… temple, pour ne pas dire de la foi ?

 

"Nous rejetons cette mainmise étouffante de quelques vieux Frangins qui estiment qu'en dessous de quarante années de Maçonnerie, il n'y a pas de vrais Francs-Maçons et qui voudraient que tout le monde leur ressemble, c'est-à-dire des ectoplasmes en tablier et gants blancs, sans idées, sans avenir. Ils se creusent la tête pour savoir si on devra conserver leurs cendres dans le Temple ou s'il faudra les mettre sur les fraisiers pour arrêter l'avancée des limaces".

Extrait d'un texte de l'Atelier "Léo Campion", n° 2387, du G. O D F,à l'Or de Grenoble, in "le drapeau noir, l'équerre et le compas", de Léo Campion, Éditions Alternative libertaire.

[11] Maçonnique au sens de conforme aux valeurs et principes de la F M , même si elle se fait dans la discrétion… profane.

[12] Quand ce n'est pas son "anéantissement" pour certain(e)s !


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