Quand
la morgue se fait fossoyeuse d'innocentes victimes[1]
!
Selon
le dictionnaire Hachette, "évêque" est un nom masculin venant du
grec "episkopos" (qui surveille).
Dans la secte
vaticane, c'est un prélat[2]
dirigeant un diocèse[3]
et dont la charge est de veiller à la vie spirituelle de ses diocésains. On
distingue : les évêque auxiliaires, consacré pour seconder un autre évêque
(il n’est qu’un vicaire général revêtu du caractère épiscopal),
les évêque coadjuteurs, nommés pour seconder un autre évêque avec le
droit de lui succéder, les évêque
élus, désignés par le roi ou le chef d’un pays sans avoir été ni confirmés
dans ses fonctions par le concierge du Vatican ni consacrés, les évêques
titulaires, qui portent le titre d’un évêché aujourd’hui supprimé en
tant que diocèse, les évêques métropolitains (ou archevêques) qui sont les
supérieurs de plusieurs évêques siégeant dans une même métropole.
D’archevêque, les évêque suffragant d’un diocèse qui, avec
d’autres, font partie de la province d’un métropolitain ou d’un
patriarche….
On sait désormais,
"grâce" à un dénommé PICAN[4],
évêque de son état, qu'évêque désigne un métier, celui de
"surveillant chef de secte" (en d'autres temps on aurait pu dire…
Kapo !).
Ce même PICAN prétend
que, en fait, il s'agit d'une profession[5],
d'une profession reconnue et organisée par la Loi qui la soumettrait, en
application du Code pénal, à un "secret professionnel", c'est-à-dire
à l'obligation imposée à certaines personnes (médecins, notaires, juges
d’instruction, commissaires de police, etc.) de ne pas révéler les secrets
parvenus à leur connaissance en raison de leur profession ou de leur état et
dont la violation constitue un délit puni d’un emprisonnement et d’une
amende.
Or, outre que,
conformément à la Constitution ainsi qu'à la Loi de 1905 ayant instauré la séparation
de l'État et des cultes, la Loi ne saurait "organiser" un
"ordre" cultuel et, a fortiori, un "statut professionnel de
nature cultuelle", et qu'ainsi aucun texte légal ou réglementaire ne
reconnaît le "métier d'évêque" et ne reconnaît à ceux qui
l'"exercent" aucun droit/devoir de "secret professionnel",
il importe de préciser que :
·
le secret professionnel, tel que défini, reconnu et
organisé par la Loi, n'est pas tant un droit (sauf lorsqu'il s'agit
d'opposer ce secret à ceux qui, indûment et, plus précisément, illégalement,
voudrait, au nom, par exemple, d'une "raison d'État" ou d'une velléité
d'"ingérence" ou d'"abus de pouvoir") qu'une obligation,
légale et accessoirement, "morale", déontologique, qui pèse sur
celles/ceux exerçant une profession soumise à une clause de secret
professionnel afin de protéger leurs clients ;
·
en certaines circonstances, et, notamment, lorsque un client est en
danger, qu'un tiers est susceptible d'être mis en danger du fait d'un
client ou que les faits et gestes du client sont constitutifs d'une atteinte à
l'ordre public, cette même Loi impose à celles/ceux qui y sont soumis(es) de
lever judiciairement le secret professionnel ;
·
le secret professionnel qui est levé à raison de la Loi (Code pénal
en particulier et, notamment, les dispositions relatives au devoir
d'assistance à personne en danger) ou d'un acte ou d'une procédure judiciaire
(une Cour de Justice, par exemple, peut, en séance, lever l'obligation de
secret professionnel pesant sur un témoin ou un mis en cause si, par ce biais,
une "vérité" peut-être établie, une suspicion/présomption confirmée
ou infirmée, une défense - ou une accusation - assurée…) n'est, ni légalement
ni "moralement", assimilable à une dénonciation et est donc à un délit[6]
;
·
conformément à la Constitution et à la Loi de 1905 ainsi qu'à
la D.U.D.H et es textes et traités internationaux subséquent, un culte - de même
que les convictions qui le président – participe bien de la liberté de
conscience et d'expression mais renvoie à la sphère privée de la Société
mais ne saurait en aucun cas et, en tous les cas, en droit, se substituer
au droit positif public, ignorer ledit droit ou s'imposer à lui.
Ainsi, le
surveillant-chef précité ne pouvait se prévaloir d'aucun droit au secret
professionnel – à supposer que sa "profession" ait été reconnue
et organisée par la Loi, ce qui, comme on l'a vu, n'est pas du tout le cas –
pour couvrir les agissements pédophiles de l'un de ses subordonnés et se
refuser à la "déférer" à la Justice.
Sachant que cette
couverture a duré de nombreuses années et qu'il y a donc eu persistance du délit
pénal de non assistance à personne en danger, le comportement de cet individu
est choquant, révoltant, scandaleux… à deux autres titres :
·
à aucun moment, le surveillant-chef a considéré que son
subordonné commettait un "crime"[7]
au regard d'une Loi qu'il ne reconnaît pas, puisqu'elle est celle des humains,
ni une faute (professionnelle) à celui du métier pratiqué qui aurait appelé
une sanction professionnelle (dont le minimum aurait été une "mise à
pied suspensive", voire une "mutation") ;
·
persistant à dire qu'il est dans son "bon droit" et
que, aujourd'hui encore, sans le moindre "téta d'âme", il se
refuserait ni à "dénoncer" les agissements criminels qu'il a
couverts, ni à "sanctionner" leur auteur, il n'a jamais eu et n'a
toujours pas eu le "moindre mot" de compassion[8]
à l'égard des victimes de ces actes criminels !
Sur la scène médiatique,
ce surveillant-chef n'a aucun scrupule à faire étalage d'une morgue[9]
méprisante à l'égard des victimes de son subordonné. Une morgue d'autant
plus criminelle, du moins d'un point de vue éthique, qu'elle est celle de
l'oubli, du silence et donc du "mépris" (au sens propre du terme)
que, comme une chape de plomb, ils jettent sur les crimes et les victimes.
Une morgue qui est
également celle de nombreux collègues de ce triste individu quand, eux aussi,
n'ont pas le moindre "mot" pour les victimes, qu'ils n'évoquent pas
les crimes pédophiles et que leur
seul "compassion" va pour leur "malheureux collègue"
injustement sali et traîné devant les tribunaux des humains !
Une morgue qui, de
façon générale, est celle de la secte vaticane qui, comme au "bon vieux
temps" de l'Ancien Régime, n'est que mépris de l'"ordre humain"
(la société civile, ses lois, ses institutions…) et des "fidèles bêlants"
et, en même temps, haine assassine de celles/ceux
qui se refusent à être marqués, parqués, (sado)dominés, bafoués,
offensés, méprisés, piétinés, écrasés… au sein de l'idolâtre troupeau
et qui, femmes/hommes libres, ont emprunté/empruntent le difficile chemin de la
Liberté et de l'Humanité.
Une morgue qui
atteste de ce que la secte vaticane ne s'est faite "tolérance d'agneau (ou
de colombe)" que pour mieux masquer son inébranlable quête de pouvoir, de
domination, d'assujettissement, de réification, de déshumanisation, de contrôle,
de surveillance.. des individus au service de leur seul intérêt.
Une morgue qui est
celle d'une organisation totalitaire en ordre de marche guerrière qui n'a pas
renoncé à sa finalité première – l'avilissement et l'asservissement des
individus et la domination de la société humaine –, qui est donc activement
présente sur tous les "fronts" et dans tous les huis clos obscurs du
lobbying, qui sait faire flèche de tout bois[10],
qui, sans vergogne ni scrupule, pratique
toutes les formes de lutte armée, y compris celles auxquelles de nombreux
individus s'interdisent de recourir au nom des droits universels et inaliénables
des humains, qui n'hésite pas à recourir au terrorisme (cf. les commandos
anti-IVG, les lynchages homophobes…), à la fielleuse hypocrisie de déclarations
publiques, constamment contredits par les actes, à l'opium du marketing (télévision,
show business, parades carnavalesques du type J.M.J…), à l'empoisonnement,
subtil mas foudroyant, des consciences en mal d'être…
Une morgue qui est
la fossoyeuse de l'humain, même – et, peut-être, surtout, lorsque cette
humanité n'est encore véritablement qu'à l'état de devenir, de construction,
de découverte/conquête… dans le corps et la conscience d'un… enfant !
Une morgue qui est
un impératif de combat pour celles/ceux qui se revendiquent humains dès lors
que ne pas la combattre, y compris avec ses propres armes, est un renoncement à
l'humanité revendiquée, à soi et à l'Autre, une aliénation de sa liberté,
une perte de son identité…., bref, un… déni de droit, une injustice suprême
faite à la cause des femmes et des hommes !
[1] Mais n'est-ce pas un pléonasme que de qualifier des victimes… d'innocentes ?
[2] prélat, nom masculin du latin "praelatus" (porté en avant, préféré… mais par qui ?).
[3]
diocèse, nom masculin, du grec "dioikêsis" (administration), de
"dia" (à travers) et "oikos" maison).
1. Circonscription territoriale soumise à la juridiction (a) ecclésiastique
d’un évêque ou d’un archevêque.
2. Circonscription administrative de l’Empire romain. Créé par
Dioclétien à la fin du IIIe s., le diocèse groupait plusieurs provinces
et était administré par un vicaire des préfets du prétoire. Au IVe s.,
le terme désigna les divisions territoriales de l’Église catholique
lorsque son culte fut autorisé.
(a) Juridiction : nom féminin, 1. Pouvoir de rendre la justice ; territoire où un magistrat exerce ce pouvoir. 2. Ensemble des tribunaux de même catégorie […].
[4] En anglais, l'anagramme de ce patronyme donne "panic" (affolement, panique). Sachant qu'en anglais une "panic attack" est une "crise d'angoisse", de nature, généralement, morale, il est regrettable qu'il n'ait pu donner "pas nique" et que, à l'égard d'enfants, il n'ait pas été suivi d'effet !
[5] Profession, nom féminin : 1. Activité rémunérée exercée régulièrement (se dit presque exclusivement des activités intellectuelles ou considérées comme telles). Profession libérale. Profession de sociologue, d’avocat. / (Langage. administratif surtout.) Métier. Indiquez votre âge et votre profession. / De profession : professionnel. Au figuré, qui a tel comportement habituel. Être danseur de profession. Un libertin de profession. [Et oui !!!] / Figuré : Faire profession de : avoir telle occupation habituelle. Par extension, ensemble de celles/ceux qui pratiquent la même profession. Les intérêts de la profession sont menacés.
[6] Au contraire, le refus de lever le secret professionnel peut être constitutif d'un délit et, en tant que tel, sanctionné.
[7] Il est vrai que la pédophilie n'est un crime que pour la loi humaine – et les victimes humaines de ce crime – car, pour ce qui concerne, la loi divine ainsi que les règlements et pratiques de la secte vaticane, comme chacun le sait, "il faut laisser venir les petits enfants…", sans que l'on sache véritablement à quelle(s) fin(s), avouable(s) ou non, il faut ainsi les laisser aller !!!!
[8] Au fait, la "compassion" n'est-elle pas une… vertu chrétienne ?
[9] Morgue, nom féminin, de l'ancien français "morguer", du latin populaire"murricare", de "murrum", museau. Attitude qui dénote l’orgueil, le mépris et un sentiment de supériorité plus ou moins justifié.
[10] Et du bois on sait qu'elle en a à revendre avec tous les vrais morceaux de la "vraie croix" !