Abjuration d'un hérétique - Poème daté du XVIe s.
Auteur anonyme, texte traduit de l'espagnol.
(L'anticléricalisme athée ne date pas d'aujourd'hui)

Milliard de cafards nourris de honte.
Votre amour pour Dieu n'est que respect d'un silence fantomatique. L'amour que vous portez à vos enfants est-il moins digne, moins authentique que cette adulation d'un spectre ?
Que savez-vous de l'amour de la vie ?
Cessez, j'ai mal ! ! Vous m'arrachez la main !

Milliard d'immondes monstruosités.
Votre généreux seigneur ne fit qu'abominations par le passé et vous dédaigne au présent. Par quel miracle voudriez-vous qu'il vous sourie au futur ?
Que faites-vous de vos semblables ?
Cessez, J'ai mal ! ! Vous m'écorchez la peau !

Milliard de sournois hypocrites.
Vous ne méritez pas même le tiers de votre vie terrestre. Quelle vie éternelle auriez-vous la prétention de mériter ?
Que savez-vous de la souffrance ?
Cessez, pour l'amour de Dieu, j'ai mal ! ! Vous m'extirpez les entrailles !

 

En hommage aux millions d'hérétiques assassinés par la mère Église


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