Ce que m'a dit un anarchiste...
Josep Porcar
(Traducción Gotto)
Ne tuez point les prêtres,
Ô peuples qui vous éveillez
et qui découvrez
la plus grande escroquerie de toutes les âges.
Bien au contraire, stimulez leur élevage,
gavez-les, un par un, d´un soin diligent.
Ainsi vous pourrez monter les prêtres les plus gras
pour vous rendre au travail,
- l'essence tend toujours à monter-
attelez-les à la porte de la taverne et dites
-O dédaigneux ancêtre qui vous habite-
que le vôtre est plus fougueux que les autres curetons.
Le dimanche vous mènerez vos enfants aux courses de prêtres
-le seul jeu de hasard qui sera permis-
dans lesquelles brilleront
les descendants "pur sang" des évêques.
Il y aura des curés de trait et de labeur
et des prêtres trotteurs, curés étalons,
et les écuries auront une odeur de sainteté.
Les vieux prêtres seront embaumés
et vendus comme ornements de salon :
leurs tonsures feront des beaux cendriers.