Christianisme
et sexualité[1]
La
Pornographie et la Prostitution sont directement liées à la répression du
Sexe et de l'Erotisme effectuée par l'Eglise Catholique
L’interdiction par l’Église de suivre une vie sexuelle pratique et spontanée
selon les lois de la nature, y compris celles qui déterminent les tendances
homosexuelles lesbo et gay, est la manifestation la plus évidente de l’obtusité
et de l’obscurantisme de sa morale. Il suffit d’examiner ses lois et les résultats
qui dérivent de celle-ci pour en avoir la confirmation.
Premier orgasme qui détermina le péché
Si Adam et Ève n'avaient pas commis le péché de désobéissance
en mangeant le fruit qui leur avait été interdit par Dieu, les êtres humains
procréeraient, selon le Christianisme, dans une " sainte joie " qui,
en impliquant seulement l'esprit, permettrait à l'homme d'utiliser les organes
reproducteurs sans réaliser le péché mortel de la concupiscence qui est
intrinsèque dans le plaisir sexuel.
Comme preuve démontrant que céder aux tentations de la
chair est cause de réprobation et de condamnation de la part de Dieu, les défenseurs
de la morale chrétienne nous disent qu'Adam et Ève, pris par la honte tout de
suite après avoir accompli l'acte, cachèrent leurs attributs génitaux avec
une feuille de vigne. La conséquence de ce premier coït effectué par Adam et
Ève en suivant la tentation du serpent fut le heurt entre le " bien
", qui imposait à l'homme de procréer en excluant toute recherche du
plaisir, et le " mal " qui le poussait au contraire à jouir le plus
possible des plaisirs de la chair.
L'Église, dès les débuts de sa fondation, a toujours été
contraire à tout rapport sexuel. Elle ne concéda à ses adeptes le permis de
s'épouser que lorsque, à la suite de la non-réalisation d'une prophétie qui
annonçait comme imminente la fin du monde, elle fut obligée de reconnaître
que l'interdiction de toute forme d'accouplement aurait amené l'extinction de
l'espèce humaine.
Ainsi obligée de reconnaître le caractère indispensable de la fécondation,
l'Église qui s'était adjugé le rôle d'autorité morale, autorisa les
mariages à la condition que les époux se conforment de la manière la plus
scrupuleuse aux lois de sa morale.
Une fois établies les règles de ce qui était licite et
de ce qui ne l’était pas, l’Église s’assura de leur observation en
imposant à ses adeptes de les déclarer à des contrôleurs qui , en qualité
de confesseurs, décidaient au nom de Dieu quelle était la punition à donner
sous forme de pénitences. Celles-ci variaient selon la gravité des péchés
qui pouvaient être véniels ou mortels.
Que la confession ait été
l’arme parmi les plus efficaces du Christianisme pour construire son propre
impérialisme, cela nous est confirmé par le fait que l’Église, en
l’imposant aux rois et aux empereurs chrétiens, pouvait contrôler par le
moyen de leur confesseur personnel toutes les décisions d’État.
Afin de mieux comprendre
l’obscurantisme et la lourdeur d’esprit de la morale chrétienne, je cite
certains passages de son code moral concernant les relations sexuelles. Lisez-le
attentivement, vous ne rêvez pas ! Tous les textes sont authentiques.
<><><> Sexe et Erotisme
selon les Théologiens <><><>
1. On ne commet pas de péché si les époux réalisent
l’acte sexuel sans éprouver de plaisir (Casuistique)
C'est suite à ce précepte que les femmes, afin de ne pas accomplir le péché
de concupiscence duquel elles devaient ensuite se confesser (très probablement
y a-t-il toujours des femmes comme celles-ci), récitaient durant le coït :
" Je ne le fais pas pour mon plaisir mais pour donner un fils à Dieu
".
2. Si durant le coït un des deux époux désire
ardemment l’autre, celui-ci commet un péché mortel. (St. Jérôme – Théologien).
3. Les attouchements qui précèdent le coït, qui
doivent être considérés comme péché véniel s’ils se limitent à de
simples caresses, sont d'une gravité mortelle s’ils sont effectués avec des
baisers sur les organes génitaux et sur la bouche. Et surtout s’il y a
introduction de la langue. (Debreyne – Théologien).
4. Le coït entre mari et femme ne doit pas être pratiqué
plus de quatre fois par mois. (Sanchez – Théologien).
5. Ce n’est pas péché si à un coït fait durant le
jour suit un autre durant la nuit suivante.
(Saint Alphonse de Liguori – Théologien).
6. Ce n’est pas péché si un des deux époux se retire
du coït avant d’émettre la semence. (Ceci car l’on croyait que la
femme aussi produisait du liquide séminal). (Sanchez – Théologien).
7. Étant donné que l’homme s’affaiblit avant, la
femme commet péché si elle prétend à deux prestations consécutives. (Zacchie
– Théologien).
8. Parmi les actes préliminaires du coït sont considérés
véniels la pénétration du pénis dans la bouche et l’introduction d’un
doigt dans l’anus de la femme. (Code ecclésiastique).
9. Commet un grave péché mortel l’homme qui mesure la
longueur de son pénis. (Monsabré – Théologien).
10. La masturbation féminine, considérée vénielle si
effectuée sur la partie externe du vagin, devient péché mortel si elle est
pratiquée avec l’introduction des doigts ou de n’importe quel autre
instrument. (Debreyne – Théologien).
11. Étant donné que se coucher sur le dos est contre
nature, afin de ne pas commettre péché la femme doit effectuer le coït en
montrant à l’homme sa partie postérieure. (Casuistique)
12. Quand une femme dit avoir été violée par le démon,
afin de pouvoir en vérifier les effets, on doit effectuer une analyse
approfondie sur elle en lui observant minutieusement le vagin et l’anus.
(Pour avoir une idée de comment étaient effectués ces
contrôles par les pères inquisiteurs dans les couvents quand les religieuses
étaient possédées par le démon, il suffit de citer ce qu’écrivirent
certains témoins des faits: " Le vice des inquisiteurs se réalisait lors
de cérémonies scandaleusement obscènes " (Margaret Murray). " La
curiosité des juges était insatiable, ils voulaient tout connaître des
rapports sexuels que les sœurs avaient eus avec le démon en entrant dans
chaque petit détail " (Henry Lea). C'est une pratique qui se fait encore
aujourd’hui dans les confessionnaux et Jacques Fines, chroniqueur de l’époque,
dit dans ses écrits avoir vu les inquisiteurs mêmes violer les religieuses
durant leurs vérifications. En pratique, les inquisiteurs remplaçaient les
doigts par le membre.
13. Afin que le coït ne constitue pas péché, le sperme
doit être laissé à l’intérieur du vagin après les lèvres de l’utérus
(Ultra uteri labra). (Zacchie – Théologien).
14. Pour combattre la frigidité qui se démontrait cause
du manque d’érection du pénis, si selon Sanchez il fallait faire célébrer
trois messes, pour les autres théologiens c’était au contraire plus efficace
d’avoir recours à l’exorcisme ou à la pratique de la communion.
15. Le coït anal ne constitue pas péché mortel s’il
est conclu dans le vagin. (Sanchez – Théologien).
16. Les séminaristes et les jeunes prêtres commettent
seulement péché véniel s’ils arrivent à l’éjaculation par le moyen de
simples caresses. (Diagonales).
17. Contrairement à la pollution involontaire qui ne génère
pas de faute, il faut considérer péché très grave la masturbation car
celle-ci, selon à qui s’adresse la pensée, correspond à l’adultère, à
l’inceste et au viol. La masturbation devient ensuite un horrible sacrilège
si l’objet du désir est la Sainte Vierge Marie. (Sanchez – Théologien).
Il suffirait seulement de ceci, c’est-à-dire considérer le fait que les prêtres admettent que l’on puisse se masturber face à l’image de la Madone, pour comprendre à quels niveaux de perversion peut amener la morale chrétienne !
L’observation
des préceptes de l'Eglise, imposée par le moyen des confessionnaux, porta les
fidèles vers un étouffement tellement excessif que l’Église même fut obligée,
afin d’éviter une réaction de révolte, de concéder des fêtes
carnavalesques afin que les masses puissent donner libre cours à leur sexualité
réprimée
" Les hommes ont besoin au moins une fois par an de
s’amuser pour décharger les instincts naturels qui ne peuvent être réprimés
outre mesure. Comme les tonneaux, qui céderaient si de temps en temps on
n’enlevait pas le bouchon pour décharger la pression, de la même façon ils
éclateraient si en eux on faisait bouillir toujours et seulement la dévotion
vers Dieu ".(Extrait d’une lettre envoyée par Père Tillot en 1444 à la
faculté de théologie de Paris).
Ces fêtes orgiaques voulues par l’Église afin de
pouvoir décharger les propres adeptes de la pression qui s’accumulait en eux
à cause de la répression sexuelle, continuèrent jusqu’en 1700 en assumant
souvent un caractère extrêmement sacrilège, surtout quand elles étaient
effectuées à l’intérieur des églises mêmes.
" À ces cérémonies, en plus de la population,
participaient aussi les prêtres appartenant au clergé pauvre. Ces prêtres
intervenaient seulement quand la cérémonie était commencée en se présentant,
selon l’usage, en dansant et en chantant des vers obscènes et le plus souvent
déguisés en femmes. Les rites religieux étaient parodiés en offrant à la
place de l’hostie des boudins et en brûlant de vieilles chaussures au lieu de
l’encens. Buvant sans retenue, ils se mélangeaient à la foule et parmi des
rots et des vomissements ils montraient leur haine contre la répression ecclésiastique
en faisant des imitations caricaturales de l’érotisme et en répétant les
mouvements du coït et de la masturbation et, toujours au sein des déguisements,
il y avait ceux qui montaient d’autres prêtres travestis en religieuses. Et
du moment que lors de ces occasions tout était permis, de façon sacrilège
ceux-ci s’exaltaient sexuellement lors de lentes danses ecclésiastiques
qu’ils trouvaient plus excitantes si accompagnées par de lents chants
mortuaires. C’étaient de vraies bacchanales lors desquelles, de la manière
la plus explicite, le peuple réagissait contre la répression de la morale chrétienne
en exaltant Satan.
Ces fêtes permises par l’Église, n’étaient pas une concession due à une
simple tolérance, mais elles étaient voulues et encouragées afin de donner
une libération calculée aux fermentations humaines ". (Extrait de "
JOURNAL POUR TOUS " DU 07/02/1863) Mais la répression sexuelle qui était
ainsi mitigée dans le monde religieux extérieur avec l’autorisation
d’orgies collectives, produisit ses dommages dans ces lieux, je me réfère
aux couvents, où l’on essaya, parce qu’aucun épanchement physique n’était
permis, de satisfaire le sexe avec d’illusoires accouplements effectués par
les religieux avec des partenaires spirituels : les sœurs avec Jésus-Christ et
les moines avec la Vierge Marie.
Ces pénitents, qui dans la nomenclature religieuse étaient
appelés " mystiques ", en s’engageant, grâce à une conviction dérivant
du plagiat, à respecter dans la forme la plus absolue l’observance d’une
morale qui base la perfection spirituelle dans le reniement de tout plaisir qui
vient de la chair, en réalité n’étaient, comme ils le sont, que des exaltés
qui croyaient pouvoir réprimer impunément les lois naturelles qui imposent la
reproduction par le moyen de l’épanchement des instincts sexuels.
Le drame qu’ils vivent, causé par une perpétuelle
abstinence accompagnée par de continuels sévices sur leur corps pour le châtier
comme une source intarissable de concupiscence (sévices qui les rendent
parfaits masochistes), produit en eux des états d’aliénation mentale qui si
pour l’Église ce sont des " extases ", pour la psychanalyse ce sont
au contraire des hallucinations dérivant de " troubles psychiques de répression
sexuelle ".
Le Docteur Caufeinon affirme que " la non satisfaction
des besoins sexuels est une des causes les plus puissantes pour générer
l’hystérie " et il ajoute à propos des couvents : " Si la vie
claustrale favorise cette maladie nerveuse ce n’est pas seulement pour
l’abstinence sexuelle mais aussi pour la prière incessante à laquelle les sœurs
sont soumises, pour la vie contemplative et les continuelles prières auxquelles
il faut ajouter l’excitation nerveuse donnée par la continuelle préoccupation
des terribles punitions que leur réserve la justice divine pour leurs péchés
".
Les psychologues Dupré et Logre expliquent largement
comment les extases ne sont rien d’autre que des névroses mystiques dues à
des délires d’imagination et le Docteur Murisier dans son livre "
Maladies du Sentiment Religieux " démontre comment " L’attachement
des mystiques à Dieu, à Jésus-Christ et à la Vierge Marie, est imprégné
d’un amour extrêmement sensuel ".
James Leuba, spécialisé en psychologie religieuse, accuse
clairement l’Église d’être une constructrice de fous lorsqu’il affirme :
" Les orgasmes que les Saints atteignent lors des accouplements avec les
divinités, étant seulement imaginaires, laissent les sujets dans un éternel
état d’insatisfaction sexuelle qui est à l’origine des délires névrotiques
qui sont appelés extases ".
L’Abbé Jacques Gauden cite dans un des ses écrits :
" Je connais un célèbre médecin spécialisé dans le soin des fous qui
soigne ses malades, parmi lesquels nombreux sont les prêtres, en donnant à
ceux-ci les plaisirs desquels ils avaient été privés ".
Ne pouvant éviter de telles néfastes conséquences par le
moyen d’une directe intervention de la même façon qu’elle avait fait pour
le peuple avec l’autorisation d’orges périodiques, l’Eglise a résolu
toute accusation qui aurait pu être dirigée contre sa fausse morale en
transformant la folie en sainteté.
Les rougeurs de la peau typiques des vierges, des veuves et
de tous ceux qui sont obligés à une vie solitaire, ne sont que le premier
symptôme d’une hystérie dérivant d’une insatisfaction sexuelle prolongée.
Le drame, de nature psychophysique, s’extériorise à travers des
inflammations cutanées qui peuvent être dirigées par la volonté sur les
parties du corps sur lesquelles se concentre l’intérêt du sujet, comme dans
le cas des ascètes qui, ayant comme but celui d’imiter Christ, désirent
ardemment revivre les souffrances de la passion en concentrant leur pensée sur
les blessures produites par la crucifixion.
Les rougeurs ne sont qu’une dilatation des veines due à
une concentration sanguine qui, en plus de la douleur, peut causer des sorties
de sang à la suite du déchirement des tissus. C’est le cas des blessures qui
apparaissent dans les mains et dans les pieds des grands ascètes, desquels on
peut porter comme exemple Padre Pio lequel affirmait que ses stigmates avaient
été précédés par des taches rouges accompagnées par une forte douleur.
De nombreux exemples d’extériorisation de la volonté au
travers de manifestations physiques se trouventons chez l’homme comme chez les
animaux, dans les érections du membre quand elles sont causées par la pensée
par exemple, ainsi que lors du phénomène épidermique qui détermine le mimétisme
dans les animaux.
L’hystérie causée par la répression
sexuelle est un héritage des monastères, illustrée par ce dicton populaire
" Si pour satisfaire les dépravations d’un pays il suffit seulement d'un
démon, pour satisfaire celles d’un couvent un millier ne suffiraient pas
"
Le sexe et l'érotisme dans les monastères féminins
Plus les règles imposées dans les communautés sont
sévères d’autant plus la perversion tend à impliquer en masse leurs
composants. Dans une alternance de parfums de fleurs et d’exhalations de
soufre, entrant dans de vraies orgies collectives que l’Église, en les
attribuant à l’action des démons, résout de façon rusée par le moyen
d’exorcismes au lieu de les confier à la psychiatrie.
Parmi l’infinité de cas reportés par les chroniques,
nous citons comme exemple, afin de démontrer l’obscurantisme existant dans la
religion chrétienne, le rapport signé par quatre évêques présents lors des
exorcismes effectués dans le couvent d’Auxonne : " Les religieuses
vomissent d’épouvantables blasphèmes durant les saintes messes et les rites
effectués pour les libérer de la possession diabolique. Leurs corps sont marqués
par des signes d’une certaine nature surnaturelle faits par les démons. Les
soeurs assument durant les exorcismes des positions qui pour être effectuées nécessitent
une force surhumaine, comme se prosterner par terre avec la pointe du ventre
alors que le corps courbé s’étend en l'air, ou bien plié en cercle au point
que la tête touche la pointe des pieds ".
Et encore : " Dans le couvent de Nazareth à Cologne,
les religieuses s’allongeaient par terre et, comme si elles avaient un homme
sur elle, répétaient les mouvements du coït ".
Dans le couvent de la Louvière en Belgique, " les
orgies collectives se consommaient dans une alternance d’extases, durant
lesquelles les soeurs à genoux invoquaient Jésus, et des crises neurasthéniques
lors desquelles elles offraient les parties postérieures découvertes au Démon
qui sollicitait à les posséder ".
Après nous être brièvement arrêtés sur ces délires
psychiques dont l’Église s’est enlevée toute responsabilité qui puisse
jaillir de son imposition à l’abstinence en les attribuant à l’action du Démon,
passons maintenant en examen ceux qui, dans le comble d’une effronterie sans
limites, ont transformé des crises épileptiques en extases sanctifiantes.
Sainte Marguerite Marie Alacoque, après avoir fait
voeu de chasteté à quatre ans et après être entrée au couvent à huit,
commence à avoir les premiers contacts extatiques avec Jésus, " son
fiancé ", à quinze ans.
De sa biographie :
1 " Quand j’étais face à Jésus je me consommais
comme une bougie dans le contact amoureux que j’avais avec lui ".
2 " J’étais d’une nature si délicate que la
moindre saleté me soulevait le coeur. Jésus me réprimanda si énergiquement
pour ma faiblesse que je réagis contre elle avec une si forte décision qu’un
jour je nettoya avec ma langue le plancher sale du vomissement d’une malade.
Il me fit éprouver tellement de délice lors de cette action que j’aurais
souhaité avoir l’occasion pour pouvoir le faire tous les jours ".
(Masochisme de délire hystérique)
3 " Une fois que j’avais démontré une certaine répugnance
au moment de servir une malade de dysenterie, Jésus me réprimanda si sévèrement
que, afin de réparer, je me remplis la bouche de ses excréments ; je les
aurais avalés si la Règle n’interdisait de manger hors des repas. "
(Idem)
4 " Un jour que Jésus se mit sur moi avec tout son
poids, il répondit de cette façon à mes protestations : ‘’Laisse
que je puisse user de toi selon mon plaisir car chaque chose doit être faite à
son temps. Maintenant je veux que tu sois l’objet de mon amour, abandonnée à
mes volontés, sans résistance de ta part, afin que je puisse jouir de toi.’’
". (Coït vécu physiquement par le moyen de l’imagination).
La répétition d’actes de masochisme alternés d'extases
durant lesquelles Marie Alacoque vivait de la manière la plus charnelle
les accouplements avec Jésus, qu’elle appelait " mon fiancé ",
furent tellement fréquents qu’ils la rendent, d’après les psychologues, un
classique cas d’érotomanie hystérique.
L’Église, profitant de la crédulité et de l’ignorance
humaine, a donné l’origine à l’apostolat du sacré Coeur en se basant sur
les affirmations d’une nymphomane dont les extases révélatrices ne sont rien
d’autre, dans la réalité des faits, que des crises cataleptiques provoquée
par une absolue répression sexuelle.
Et comme cela arrivait à d’autres saintes mystiques, la
Madone apparaissait continuellement à Marguerite Alacoque.
5 " La sainte Vierge m’apparaissait souvent en me
faisant des caresses inexplicables et en me promettant sa protection
".
Cette intromission de la Madone dans les rapports amoureux
entre les Saintes et Jésus trouve une justification dans le besoin qu’elles
avaient d’avoir le consentement de la mère de celui qu’elles aimaient
d’une façon clandestine par le moyen de leurs extases. La relation amoureuse
avec son caractère sexuel et donc coupable, leur donnait un complexe de
culpabilité dont elles essayaient de se libérer, afin de pouvoir jouir
pleinement des accouplements, non seulement en obtenant le consentement de la mère
de leur amant mais aussi en le rendant public par le moyen de leurs
autobiographies. Ces biographies étaient leurs catharsis, c’est-à-dire la
libération d’un sentiment de culpabilité, qu'elles utiliseront comme une
confession libératoire dans laquelle elles décrivent tous les détails de
leurs orgasmes en en faisant ainsi de vrais traités de pornographie.
Sainte Marie de l’Incarnation, après avoir
sollicité Jésus, son époux, à s’unir avec elle avec des paroles qui ont
vraiment très peu de spiritualité : " Alors, mon amant adoré, quand
est-ce que nous ferons cet accouplement ? ", ainsi raconte-t-elle dans sa
biographie ce qu’elle éprouvait dans l’hystérie de ses extases " Lors
des ravissements il me semblait avoir à l’intérieur de moi des bras que je
tendais pour embrasser celui que je désirais tant ".
Sainte Guyon, ascète et pénitente, écrit que lors
d’une extase Jésus l’avait portée dans un bois de cèdres où il y avait
une chambre avec deux lits et à elle, qui lui avait demandé pour qui était le
deuxième lit, il lui avait répondu : " L’un est pour toi, qui est mon
épouse, et l’autre est pour ma mère ", et en se référant ensuite aux
plaisirs sexuels qu’elle atteignait lors des extases, elle écrit encore dans
son livre : " J’arrivais à posséder Jésus non pas de la façon
que l’on entend spirituelle par le moyen de la pensée, mais de façon si
tangible que je sentais la participation du corps de la manière la plus réelle
".
Quand ensuite elle retournait à la normalité, si l’on
peut dire, en retenant le corps responsable de ses péchés, elle s’acharnait
contre lui en s’infligeant les sévices les plus atroces : " Pour
mortifier mon corps je léchais les crachats les plus dégoûtants … je
mettais des petites pierres dans les chaussures … je me faisais enlever des
dents même si elles étaient saines… "
De la biographie de Sainte Angèle de Foligno :
" … Durant les extases c’était comme si j’étais possédée par un
instrument qui me pénétrait et se retirait en me déchirant la chair…J’étais
remplie d’amour et rassasiée d’une plénitude inestimable … Mes membres
se brisaient et se cassaient de désir alors que je languissais, languissais,
languissais … Ensuite lorsque je revenais de ces ravissements d’amour je me
sentais si légère et satisfaite que j’aimais bien même les démons…
". (Très belle description de la tranquillité des sens qui suit
l’orgasme !).
Sainte Angèle de Foligno était tellement consciente que
les plaisirs qu’elle éprouvait durant l’extase étaient de nature sexuelle
qu’elle-même déclare être la victime d’un " vice que je n’ose pas
nommer ", un vice de concupiscence duquel elle essayait de se libérer en
mettant " des charbons ardents sur le vagin pour éteindre les
chaleurs".
Sainte Rose de Lima afin de pouvoir vivre les
plaisirs sexuels le plus librement possible de tout sens de culpabilité, comme
si le fait de subir sa peine avant pouvait l’autoriser à commettre le délit,
punissait son corps avant les extases avec des sévices qui font frissonner le
bon sens : " Malgré le fait que le confesseur l’exhortait à ne pas exagérer,
elle réussit à se donner cinq mille coups de fouet en quatre jours … "
Sainte Jeanne des Anges, ce fut elle, en tant que supérieure
d’un couvent des Ursulines, qui avec ses extases répétées transmit de
l’hystérie à toute la communauté.
D’une chronique de ce temps-là : " Toutes les
religieuses du couvent des Ursulines de Loudun, où était supérieure Mère
Jeanne des Anges, se mirent à hurler, à baver, à se dévêtir en se montrant
dans leur complète nudité ".
Un certain Robbyns, chroniqueur de cette époque, présent
lors de l’une de ces crises collectives, dans la description qu’il effectue
des faits, s’arrête sur un détail : " Soeur Clara tomba au sol et dans
un état de transe absolu continua à se masturber en criant : "
baisez-moi, baisez-moi… ", jusqu’au moment où, ayant pris un crucifix,
l’utilisa d’une façon que ma pudeur m’empêche de raconter ".
Chargé par l’évêché un certain père confesseur, nommé
Surin, de pratiquer les exorcismes dans le couvent, très bientôt lui aussi fut
tellement impliqué dans ces orgies qu’il écrivit : " Ma langue dégustait
Dieu comme lorsque je bois le vin muscat ou je mange les abricots ". (Je ne
crois pas qu’il faille des explications pour comprendre où celui-ci cherchait
Dieu avec la langue !)
Père Surin fut remplacé par un autre prêtre exorciste
appelé Ressés, lequel, résistant à toute tentation, réussit à libérer le
couvent des démons. Comme preuve de l’exorcisation réussie on prit
l’interruption de la grossesse de la même supérieure Jeanne des Anges dont
il disait qu’il l’avait fait avorter en la libérant du démon avec de
l’eau bénie.
Étant donné qu’elle affirma avoir été guérie par
Saint Joseph qui lui était apparu pendant l’exorcisme, l’Église, prenant
la balle au bond, réussit à transformer les orgies sexuelles du monastère de
Loudun en manifestations édifiantes en criant au miracle. Les bandes et les
chiffons utilisés par Jeanne des Anges pour se soigner les blessures produites
par les flagellations, transformés en objets bénis, furent utilisés pour
soigner les malades qui commencent à affluer au couvent en pèlerinages organisés.
Considérée désormais une Sainte guérisseuse, Jeanne des
Anges commença à parcourir la France pour guérir les infirmes et la renommée
qu’elle obtint fut si grande que le Cardinal Richelieu même l’invita auprès
de lui afin de se faire soulager des fortes douleurs que lui provoquaient ses hémorroïdes.
Dans une chronique de l’époque on affirme que parmi les nombreuses
personnalités qui reçurent un avantage de cette Sainte Jeanne des Anges il y
eut aussi Anne d’Autriche, laquelle, souffrante à cause d’un accouchement
compliqué, se sentit soulagée en touchant un morceau de sa chemise. C’est
ainsi que, en utilisant l’art de la mystification dont elle est une maîtresse,
l’Église réussit encore une fois à tirer l’eau à son moulin en
transformant en sainteté une hystérie produite par la répression sexuelle.
Sainte Thérèse d’Avila est certainement l’une
des plus représentatives de ce monde de nymphomanes réprimées qui remplissent
le Paradis des chrétiens. Elle pourrait représenter un exemple classique pour
être citée dans les livres de sexologie comme démonstration des dégâts cérébraux
que peut produire l’abstinence sexuelle.
De son autobiographie : " Mon mal était arrivé à un
tel degré de gravité que j’étais toujours sur le point de m’évanouir. Je
sentais un feu intérieur qui me brûlait … ma langue était réduite en
lambeaux à force de la mordre ".
" Alors que Christ me parlait, moi je restais à
contempler la beauté extraordinaire de son humanité… J’éprouvais
un plaisir si fort qu’il est impossible pouvoir d'en éprouver de semblables
en d’autres moments de la vie… "
" Durant les extases le corps perd tout mouvement, la
respiration s’affaiblit, on émet seulement des soupirs et le plaisir arrive
à intervalles… " (Parfaite description de l’orgasme!)
" Lors d’une extase m’apparut un ange tangible dans
sa constitution charnelle et il était très beau; je voyais dans la main de cet
ange un long dard ; il était d’or et portait à l’extrémité une pointe
de feu. L’ange me pénétra avec le dard jusqu’aux entrailles et quand il le
retira il me laissa toute brûlante d’amour pour Dieu …
La douleur de la blessure produite par le dard était
tellement vive qu’elle m’arrachait de faibles soupirs, mais cet indicible
martyr qui me faisait en même temps goûter les délices les plus suaves, n’était
pas constitué par des souffrances corporelles même si le corps y
participait de la manière la plus complète…
" J’étais en proie à une confusion intérieure qui
me faisait vivre en une continuelle excitation que je n’osais interrompre en
demandant de l’eau bénie afin de ne pas troubler les autres religieuses qui
auraient pu en comprendre l’origine … (Évident sens de culpabilité).
" Notre Seigneur, mon époux, me procurait de tels excès
de plaisir que je m’imposai de ne rien ajouter d’autre en plus que de
dire que tous mes sens en étaient ravis … "(idem)
Ces extraits tirés des autobiographies de femmes portées
à la folie par la répression sexuelle que l’Église a converties en exemples
édifiants, ne sont en réalité que la démonstration plus évidente de la
fausseté de la morale chrétienne.
L’être humain a besoin de sexe de la même façon qu'il a
besoin de la nourriture. L’abstinence prolongée, comme la faim, génère des
troubles mentaux qui portent l’homme vers des comportements souvent dangereux
pour soi et pour les autres. Beaucoup des vices et des perversions qui se vérifient
dans la société sont déterminés par des tabous qui empêchent le normal déroulement
des lois naturelles. La Nature lorsqu’elle est contrastée, tôt ou tard elle
fait valoir ses raisons et d’une façon d’autant plus violente que plus
violente est la répression qui s’effectue contre elle.
Dans une société où le sexe est considéré comme un
besoin physiologique et non pas comme une source de vice et de péché, toutes
les perversions seraient réduites presque à rien comme les violences
charnelles et les homicides qui souvent sont déterminés par une haine envers
la femme qui est vue par l’homme comme responsable de l’angoisse dérivant
de la répression. Le sexe, qui dans une société dépourvue de tabous pourrait
être motif de détente et de concorde, devient ainsi, dans un monde basé sur
la frustration, motif de chantage, de haine et de rancune.
Quel est celui qui durant l’agonie, en se souvenant des
souffrances endurées pendant la vie par la répression, n’est pas porté à
maudire qui en a été la cause ?
Repoussons, donc, alors que nous sommes encore à temps,
tous ceux qui nous empêchent de profiter (toujours en respectant la liberté
des autres), de la manière la plus libre et plus complète des joies du sexe en
se souvenant toujours que toutes les occasions laissées, en plus que de
procurer l’inévitable regret qui tôt ou tard se présentera pour le fait de
l’avoir perdue, représente surtout un retard dans la réalisation de l’expérience
dont nous avons besoin pour nous connaître et nous améliorer.
Le fait de croire que la renonciation aux plaisirs de la
chair nous rend dignes de récompenses après la mort n’est qu’une des
nombreuses absurdités soutenues par le Christianisme pour imposer, par le moyen
du plagiat, un impérialisme basé sur une fausse morale.
Le pourcentage de lesbiennes dans les
couvents, bien que ce soit un argument auquel je ne me suis jamais intéressé,
est sûrement supérieur à celui du monde laïque puisque ceux-ci, en plus de
donner aux femmes gay la possibilité de fuir le mariage, offrent leur la
possibilité de vivre dans un monde exclusivement féminin
Le pourcentage de lesbiennes dans les couvents, bien
que ce soit un fait auquel je ne me suis jamais intéressé, est supérieur à
celui du monde laïque puisque ceux-ci, en plus de donner aux femmes gay la
possibilité de fuir le mariage, leur offrent la possibilité de vivre dans un
monde exclusivement féminin. Bien que l’Eglise, consciente de ce fait, essaie
d’imposer des règles particulièrement sévères afin d’éviter tout
contact personnel entre les sœurs, les relations lesbiennes font partie intégrante
de la vie du couvent.
Une preuve, s'il en était besoin, de ce que j’affirme
nous vient du nombre croissant de religieuses gay qui laissent le couvent depuis
qu'a commencé cette libération sexuelle qui permet les accouplements dans la
vie laïque. Il suffit de lire les livres qui traitent ce thème comme " À
L’INTÉRIEUR DU COUVENT " de deux ex-sœurs, Nancy Manahan et Rosemary
Curb, où cinquante religieuses confessent leur vie sexuelle. Ce livre dont la
lecture est rigoureusement réservée aux adultes, permet une autre approche de
l’immoralité de la religion chrétienne qui réussit encore à s’imposer
avec le plagiat de son obscurantisme.
Extraits du livre " A L’INTÉRIEUR DU COUVENT "
(Tullio Pironti Editore), tirés de deux interviews faites à deux ex-sœurs,
Kewyn Lutton et Rosemary Curb:
Première
interview :
D : De quoi te souviens-tu à propos de ta sexualité ?
K : Je me souviens de m’être masturbée la première fois à dix ans.
D : Quand as-tu pensé de devenir religieuse ?
K : Lors de la troisième année de lycée je me convainquis que je voulais
entrer au couvent pour vivre aux cotés d’autres femmes, éloignée des
hommes. J’aurais résolu tout problème.
D : Étais-tu au courant des autres rapports sexuels qui avaient lieu au couvent
?
K : Non, mais j’eus certains doutes. Il y avait une enseignante qui me
plaisait beaucoup. Une nuit je me sentais déprimée et seule … il était
tard. elle vint dans ma cellule, nous nous embrassions en nous roulant sur le
lit.
Deuxième
interview : Rosemary Curb parle dans le bureau de Ginny Apuzzo, directrice exécutive
de la National Gay Task Force :
" Ma vie au couvent fut douloureuse mais productive. Je ne réussirais pas
à travailler pour les Gay si je n’avais pas appris à me concentrer. Moi
j’appelle ça ma grâce. Mes discours publics n’ont pas d’élégance, et
pourtant chaque fois que je me lève face au public un charisme bizarre se libère
en demandant de nous unir et de lutter ensemble pour une vie meilleure.
Celle-ci est la vraie grâce. Ce n’est pas Dieu, ce n’est pas Marie et ce
n’est pas même moi. C’est le pouvoir de la masse et sa volonté de
transformation. La fierté des gay ne doit pas se transformer en la honte des
gay. Quand nous demandons la suppression de toute forme de phobie contre les
lesbo et les gay, nous portons avec nous un coup de vent d’air frais."
Ce livre est la démonstration irréfutable de combien lesbo,
gay, masturbation et sexe font partie du quotidien des couvents.
Le récent scandale des prêtres pédophiles
américains n'est que le pic émergé d'un iceberg qui flotte dans les eaux nauséabondes
de l'Eglise depuis sa fondation. Cette pédophilie récurrente d'une grande
majorité des prêtres, découverte par le grand public à coups de procès médiatisés,
n'est qu'un secret de polichinelle.
L'Homosexualité dans le Clergé
Si les Franciscains et les Carmélites eurent la renommée
d'être de grands amateurs de femmes, les Jésuites l'acquirent comme pédérastes.
D'après Voltaire, Grécourt, Mirabeau et d'autres écrivains et historiens de
l'époque, les Jésuites avaient établi dans leurs instituts de considérer
comme une récompense aux mérites scolaires le fait d'aller au lit avec les
"bons" élèves. Selon l'historien Benedetto Varchi, l'évêque de
Faenza, Monseigneur Cheri mourut alors qu'il était sodomisé par Pierluigi
Farnese, fils bâtard de Paul III.
La débauche du clergé était pratiquée avec une
telle normalité que Léon X la légalisa avec le livre-code " Camera Taxe
", qui avec ses 35 articles permettait d'obtenir le pardon de tous les
crimes, même les plus cruels, derrière le paiement d'une amende qu'il fallait
verser au trésor public pontifical. Il suffit de citer certains des articles de
la Camera-Taxe pour se rendre compte de comment le Christianisme a fait de
l'immoralité une simple routine :
Art.1 Un ecclésiastique qui
commet un péché charnel avec les propres sœurs, filles, cousines, nièces
ou avec une autre femme, sera acquitté sous paiement de 67 livres.
Art.2 Si un ecclésiastique
demande l'absolution pour avoir commis des péchés contre nature avec un
enfant ou avec une bête, il pourra l'obtenir en payant 131 livres.
Art.5 Est permis aux prêtres
de vivre en concubinage avec les propres parents sous paiement de 76 livres.
Art.9 Si un prêtre tue un laïc,
l'absolution peut être obtenue en versant la somme de 15 livres.
Art.10 Si l'assassin a tué
deux personnes ou plus le même jour, il paiera 15 livres comme s'il en avait
tué un seul
Art.14 Pour l'homicide d'un
frère, d'une sœur, du père ou de la mère, il faudra payer 17 livres.
Art.18) Celui qui veut se
garantir l'absolution pour tous les homicides qu'il pourra commettre dans le
futur, paiera 168 livres.
Art.29) Le fils bâtard d'un
prêtre qui veut succéder à la place de son père dans ses fonctions
religieuses paiera 27 livres.
( Pour l'achat du livre " La Camera Taxe ", avec imprimatur, s'adresser directement au Saint-Siège - rue du Paradis 23 - Cité du Vatican ).
Alors que dans ce milieu de dépravation le clergé et la noblesse bâtarde accomplissaient de façon arrogante toutes sortes de scélératesses, au-dehors on brûlait vifs, afin que le feu puisse purifier leurs âmes, les hérétiques et les sorcières; les premiers accusés de ne pas suivre les dictamens de l'Eglise et les secondes de s'accoupler avec le Démon, de voler avec les balais, d'embrasser ce cul des chats et de faire des potions maléfiques en mélangeant langues de serpents, queues de crapauds et plumes de poules…
Celle-ci est la morale sur laquelle s'est construite
l'Eglise et sur laquelle elle se base encore pour imposer une imposture
construite sur un individu, Jésus-Christ, n'ayant jamais existé comme cela est
irréfutablement démontré dans le livre " La Fable du Christ ".
Mais les choses n'ont pas changé, ni dans le comportement immoral ni dans les
principes obscurantistes qui sont restés les mêmes, comme empêcher la
recherche scientifique et favoriser la faim et l'ignorance. Ces présuppositions
sont indispensables pour soutenir l'immoralité d'une hégémonie basée sur
l'utopie et l'abstraction d'un Dieu qui, pour exister, a besoin de démons,
d'exorcismes et de magie.
Bien qu'elle veuille cacher son infâme nature derrière des
appels hypocrites et opportunistes à la paix des peuples, l'Eglise est restée
inchangée dans l'obscurantisme qui lui est congénital et dans son immoralité
capable de tous les crimes. Si aujourd'hui, pour libérer les possédés par
Satan, elle se limite à l'exorcisme car on ne lui permet plus d'avoir recours
au feu des bûchers, c'est à l'évolution sociale éclairée de l'Illuminisme
athée qu'on le doit. Mais ce feu, contrairement à ce que l'on croit, ne s'est
pas du tout éteint: il brûle encore sous les cendres d'une apparente résignation
cachée par d'hypocrites demandes de pardon et par de théâtrales exhortations
de paix.
La constitution d'une association catholique prête à rallumer les bûchers en est une preuve plus tangible :
" Déclaration faite à la préfecture de Paris pour
la constitution d'une association ".
Objectif : Reconstituer l'Inquisition qui devra surtout détruire les écrits
opposés à la doctrine chrétienne et empêcher la promulgation par le moyen
d'autres voies de ce genre d'idées, chose qui comporte, naturellement, la lutte
contre les hérésies, les fausses religions et idéologies ".
Date de la fondation de l'association 17/09/1996.
(Attention: ne lisez aucun des livres que nous vous
recommandons car vous pourriez terminer sur la liste noire de l'Inquisition dont
l'Eglise pourra tirer, lorsqu'elle aura à nouveau acquis tout son pouvoir, les
noms de ceux qui alimenteront les futurs bûchers).