CITATIONS LIBERTAIRES |
Anonymes
La
liberté commence par une interdiction : celle de nuire à la liberté
d’autrui.
Nos
désirs sont désordres.
Ceux
qui prennent leurs désirs pour des réalités sont ceux qui croient à la réalité
de leurs désirs.
Un
bon maître, nous en aurons un lorsque chacun sera le sien.
Mai 68
Michel
Bakounine
Cette
immodération, cette désobéissance, cette révolte de l’esprit humain contre
toute limite imposée soit au nom du Bon Dieu, soit au nom de la science,
constituent son honneur, le secret de sa puissance et de sa liberté. C’est en
cherchant l’impossible que l’homme a toujours réalisé et reconnu le
possible, et ceux qui se sont sagement limités à ce qui leur paraissait le
possible n’ont jamais avancé d’un seul pas.
L’Empire knouto-germanique
"La révolution d’ailleurs n’est ni vindicative ni
sanguinaire. Elle ne demande ni la mort ni même la transportation en masse,
et pas même individuelle, de toute cette tourbe bonapartiste qui, armée de
moyens puissants, et beaucoup mieux organisée que
[1] Source : http://www.fondation-besnard.org/article.php3?id_article=40 Extrait de : l’Empire knouto-germanique (fragments), Œuvres, t.8, p. 345 [Manuscrit de 25 pages qui précédait le manuscrit de l’appendice].
Anselme
Bellegarrique
Vous
avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes
trompés, il n’y a que des esclaves : là où nul n’obéit, personne ne
commande.
Tous
ces hommes qui disent que le peuple doit se gouverner, gouvernent réellement le
peuple.
Au fait, au fait !!
André
Breton
Le
drapeau rouge, tout pur de marques et d’insignes, je retrouverai toujours pour
lui l’oeil que j’ai pu avoir à dix-sept ans, quand, au cours d’une
manifestation populaire, aux approches de l’autre guerre, je l’ai vu se déployer
par milliers dans le ciel bas du Pré Saint-Gervais. Et pourtant - je sens que
par raison je n’y puis rien - je continuerai à frémir plus encore à l’évocation
du moment où cette mer flamboyante, par places peu nombreuses et bien
circonscrites, s’est troué à l’envol des drapeaux noirs. Je n’avais pas
alors grande conscience politique et il faut bien dire que je demeure perplexe
quand je m’avise de juger ce qui m’en est venu. Mais, plus que jamais, les
courants de sympathie et d’anthipathie me paraissent de force à se soumettre
les idées et je sais que mon coeur a battu, continuera à battre du mouvement même
de cette journée. Dans les plus profondes galeries de mon coeur, je retrouverai
toujours le va-et-vient de ces innombrables langues de feu dont quelques-unes
s’attardent à lécher une superbe fleur carbonisée. Les nouvelles générations
ont peine à se représenter un spectacle comme celui d’alors. Toutes sortes
de déchirements au sein du prolétariat ne s’étaient pas encore produits. Le
flambeau de la Commune de Paris était encore loin d’être éteint, il y avait
là bien des mains qui l’avaient tenu, il unifiait tout de sa grande lumière
qui eût été moins belle, moins vraie, sans quelques volutes d’épaisses fumées.
Tant de foi individuellement désintéressée, tant de résolution et d’ardeur
se lisait sur ces visages, tant de noblesses aussi sur ceux des des vieillards.
Autour des drapeaux noirs, certes, les ravages physiques étaient plus
sensibles, mais la passion avait certainement foré certains yeux, y avait laissé
des points d’incandescence inoubliables.
Je
n’oublierai jamais la détente, l’exaltation et la fierté que me causa, une
des toutes premières fois qu’enfant on me mena dans un cimetière - parmi
tant de monuments funéraires déprimants ou ridicules - la découverte d’une
simple table de granit gravée en capitales rouges de la superbe devise : NI
DIEU NI MAÎTRE.
Arcane 17
La révolte seule est créatrice de lumière.
Il n'est pas [...] de plus étonné mensonge que celui qui consiste à soutenir, même et surtout en présence de l'irréparable, que la rébellion ne sert à rien. La rébellion porte sa justification en elle-même, tout à fait indépendamment des chances qu'elle a de modifier ou non l'état de fait qui la détermine. Elle est l'étincelle dans le vent mais l'étincelle qui cherche la poudrière.
Arcane 17
Esclaves
héréditaires ! Ne savez-vous point que ceux qui veulent se libérer doivent
eux-mêmes porter les coups ?
Albert
Camus
Je me révolte donc nous sommes.
Léo
Campion
Libre-pensée, voyez-vous, c’est un pléonasme. On peut emprisonner les hommes, enfermer les corps, murer les bouches, clore les yeux et fermer les oreilles ; la pensée reste libre.
Maxime Choury
Le commissaire arrête
quatre pères jésuites et plusieurs "frères" de la Compagnie. On les
conduit en fiacre à la Préfecture. C'est Rigault qui procède à
l'interrogatoire.
- Quelle est votre
profession ?
- Serviteur de Dieu.
- Où habite votre maître
?
- Partout.
Aleister Crowley
Je suis, en quadruple mot secret, le blasphème contre tous les dieux des hommes [...]. Avec ma tête de Faucon, je crève coups de bec les yeux de Jésus sur sa croix. Je donne des coups d'ailes à la face de Mohammed et je l'aveugle. Avec mes griffes, je déchire les chairs de l'Indien, et du Bouddhiste, Mongol el Din. Ballasti ! Ompehda ! Je crache sur votre foi crapuleuse. Que Marie l'inviolée soit déchirée par le supplice de la roue ; pour sa cause à elle, veillez à ce que toutes les femmes chastes soient absolument abhorrées parmi vous !
Buenaventura
Durruti
Nous avons dans le coeur un monde nouveau.
Douglass Frederick
Théophile
Gautier
Qu’importe
que ce soit un sabre, un goupillon ou un parapluie qui vous gouverne ! C’est
toujours un bâton, et je m’étonne que des hommes de progrès en soient à
disputer sur le choix du gourdin qui leur doit chatouiller l’épaule, tandis
qu’il serait beaucoup plus progressif et moins dispendieux de le casser et
d’en jeter les morceaux à tous les diables.
Préface à Mademoiselle de Maupin
J.M.
Guyau
Les idées de l’esprit humain s’avancent en dormant, elle sont parfois si engourdies qu’elles semblent immobiles ; on ne sent leur force et leur vie qu’au chemin qu’elles ont fait ; enfin le jour se lève et elles paraissent : on les reconnaît, elles sont victorieuses.
David
Hume
Rien
ne paraît plus surprenant à ceux qui contemplent les choses humaines d’un
oeil philosophique, que de voir la facilité avec laquelle le grand nombre est
gouverné par le petit, et l’humble soumission avec laquelle les hommes
sacrifient leurs sentiments et leurs penchants à ceux de leurs chefs. Quelle
est la cause de cette merveille ? Ce n’est pas la force ; les sujets sont
toujours les plus forts. Ce ne peut donc être que l’opinion. C’est sur
l’opinion que tout gouvernement est fondé, le plus despotique et le plus
militaire aussi bien que le plus populaire et le plus libre.
Essais politiques
H.E.
Kaminski
Une
révolution est bien le phénomène le plus complexe, le plus chaotique. Elle ne
connaît pas de solutions uniques, elle est variée, multicolore, souvent
contradictoire. Elle met tout en question, ne reconnaît aucune institution,
n’accepte aucune autorité. Tout est à refaire et la vie commence comme au
premier jour de l’humanité. En vain on cherche des chefs : les hommes ne sont
que les vagues dans une mer agitée par des forces mystérieuses.
Ceux de Barcelone
La
Boétie
De
tant d’indignités, que les bêtes mêmes ne les souffriraient point, vous
pouvez vous en délivrer si vous essayez, non pas de vous en délivrer, mais
seulement de le vouloir faire. Soyez résolus de ne servir plus et vous voilà
libres, je ne veux pas que vous le poussiez, ou ébranliez : mais seulement ne
le soutenez plus , et vous le verrez comme un grand colosse, à qui on a dérobé
la base, de son poids, de soi-même, fondre en bas et se rompre.
Ce
ne sont pas les bandes de gens à cheval, ce ne sont pas les compagnies de gens
de pied, ce ne sont pas les armes qui défendent le tyran. On ne le croira pas
du premier coup, mais certes il est vrai : ce sont toujours quatre ou cinq qui
maintiennent le tyran, quatre ou cinq qui tiennent tout le pays en servage.
Toujours il a été que cinq ou six ont eu l’oreille du tyran (...) ces six
ont six cents qui profitent t sous eux, et font de leur six cents ce que les six
font au tyran. Ces six cents en tiennent sous eux six mille, qu’ils ont élevés
en état. (...) Grande est la suite qui vient après cela , et qui voudra
s’amuser à dévider ce filet, il verra que, non pas les six mille, mais les
millions, par cette corde se tiennent au tyran (...) En somme que l’on en
vient là, par les faveurs ou sous-faveurs, les gains ou regains qu’on a avec
les tyrans, qu’il se trouve enfin quasi atant de gens auxquels la tyrannie
semble être profitable , comme de ceux à qui la liberté serait agréable.
Discours de la servitude volontaire
Paul
Lafargue
Une
étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la
civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères
individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité.
Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussé
jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture.
Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes,
les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. Hommes aveugles et bornés, ils
ont voulu être plus sage que leur Dieu ; hommes faibles et méprisables, ils
ont voulu réhabiliter ce que leur Dieu avait maudit.
Le droit à la paresse
Roland Lethem
La peste aime les rats comme les prêtres qui exterminent les chats.
La peste aime les puces comme les prêtres
qui les multiplient dans les processions.
La peste aime la crasse comme les prêtres
qui interdisent au peuple de se laver.
Errico
Malatesta
Les seules choses impossibles sont celles que l’on ne désire pas vraiment.
Ricardo
Mella
La
liberté comme base,
L’égalité
comme moyen,
La
fraternité comme but.
El Ideal Anarquista
Nietzsche
Il
m’est odieux de suivre autant que de guider.
L’État, c’est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : "Moi, l’État, je suis le Peuple."
Pierre
Joseph Proudon
Etre
gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré,
réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié,
censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre ni la science ni la
vertu... Être gouverné, c’est µêtre à chaque transaction, à chaque
mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé,
patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé,
corrigé. C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt
général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé,
concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation,
au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué,
houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé,
jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué,
berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà
sa morale !
Idée générale de la révolution au XIXe siècle
Élisée
Reclus
Vous
me dites que mon poème n’est pas réalisable ; c’est un rêve (...) Ou bien
nous pouvons réaliser ce rêve pour la société toute entière, dans ce cas,
travaillons avec énergie; ou bien, nous ne pouvons le réaliser que pour un
petit nombre, dans ce cas, travaillons encore.
Il
faut résister au mal sans haïr les méchants, même en les aimant, mais, ne fût-ce
que par amour pour eux, il faut défendre contre leurs entreprises la cause de
tous les humbles.
Qu’est
l’anarchie ? "La vie sans maître" pour la société aussi bien que
pour l’individu, l’accord social provenant, non de l’autorité et de
l’obéissance; de la loi et de ses sanctions pénales, mais de l’association
libre des individus et des groupes, conformément aux besoins et aux intérêts
de tous et de chacun. Celui qui commande se déprave, celui qui obéit se
rapetisse.
Ni
patron ni chef, ni apôtre au langage considéré comme parole d’Évangile;
fuyez les idoles et ne cherchez que la seule vérité dans les discours de
l’ami le plus cher, du plus savant professeur (...) repousser toute autorité,
mais s’astreindre au respect profond d’une conviction sincère, vivre sa
propre vie, mais reconnaître à chacun l’entière liberté de vivre la
sienne.
Mais quand même il n’y aurait pas d’espoir, quand même nous serions deux ou seulement un seul, le devoir de celui qui voit les choses comme je les vois n’en est pas moins de vivre aussi conformément que possible à son idéal.
Percy
Bysshe Shelley
The
man
Of
virtuous soul commands not, nor obeys :
Power,
like a desolation pestilence,
Pollutes
whate’er it touches, and obedience
Bane
of all genius, virtue, freedom, truth,
Make
slaves of men, and, of the human frame,
A mechanized automaton.
Nikolaï
Tchernychevski
Votre vie sera radieuse et belle, fertile en joies et en plaisirs, dans la mesure où vous l'aurez enrichie d'emprunts faits à l'avenir.
Que faire ?
"CE
QUE NOUS DEVONS FAIRE
Nous voulons nous tenir debout, sur nos jambes, sans béquilles,
et regarder l'univers bien en face, voir ce qu'il a de bon et ce qu'il a de
mauvais, contempler ses beautés et ses laideurs. Regardez le monde tel qu'il
est et n'en ayez pas peur. Conquérez-le par l'intelligence. Ne vous laissez
pas, comme des esclaves, dompter par la terreur qu'il peut susciter. L'idée de
Dieu, avec tous les concepts qui en découlent, nous vient des antiques
despotismes orientaux. C'est une idée absolument indigne d'hommes libres. La
vue de gens qui, dans une église, s'avilissent en déclarant qu'ils sont de misérables
pécheurs et en tenant d'autres propos analogues, ce spectacle est tout à fait
méprisable. Leur attitude n'est pas digne d'êtres qui se respectent.
Nous devons nous tenir debout et regarder l'univers
franchement en face. Nous devons tirer de notre monde le meilleur parti possible
et si le résultat n'est pas aussi bon que nous le désirerions,
après tout il sera encore meilleur que ce que les chrétiens
ont fait de ce monde à toutes les époques, y compris l'actuelle. Un monde
aimable, un monde humain nécessite le savoir, la bonté
et le courage ; il ne nécessite nullement le culte et le
regret des temps abolis, ni l'enchaînement de la libre intelligence à des
paroles proférées il y a des siècles par des ignorants. Il nécessite une
vision hardie et une intelligence libre. Il nécessite l'espoir dans le futur et
de ne pas se retourner constamment vers un passé périmé et qui, j'en ai la
conviction, sera de beaucoup surpassé par l'avenir que notre intelligence peut
créer.
Boris
Vian
(...)
Si
tout ce qui précède ne suffit à l’excuser
On
y trouve pourtant l’explication de ses méfaits
Depuis
qu’elle tourne mal et que la liberté s’effrite
LA
SOCIÉTÉ A LES CRIMINELS QU’ELLE MÉRITE
L’enfance de Bonnot
Richard Wagner
Séduit
par la lecture des Evangiles, j'avais tracé à cette époque le plan d'une tragédie
destinée à la scène idéale de l'avenir : Jésus de Nazareth. Bakounine me
pria de lui en épargner le récit et, comme par quelques indications orales, je
tâchais de l'y intéresser [...], il me conseilla de faire toutes les
variations possibles sur cette unique pensée : le ténor devait chanter
"Tuez-le !", le soprane "Pendez-le !" tandis que la basse répéterait
"Feu ! Feu !"
Walt
Whitman
"Résistez
beaucoup, obéissez peu".
Dès
que vous cesserez de mettre en question
la
soumission, vous serez complètement asservis.
‘Aux
États-Unis’, dans Feuilles d’herbe
Zo
d’Axa
Celui
que rien n’enrôle et qu’une impulsive nature guide seule, ce hors la loi,
ce hors d’école, cet isolé chercheur d’au-delà, ne se dessine-t-il pas
dans ce lot : l’Endehors.
Epigraphe
de l’Endehors
Les
lois qu’ils aiment ne les frapperont jamais assez.
Il
n’y a pas d’Absolu.
Ni
d’un parti, ni d’un groupe.
En
dehors.
Nous
allons - individuels, sans la Foi qui sauve et qui aveugle. Nos dégoûts de la
Société n’engendrent pas en nous d’immuables convictions. Nous nous
battons pour la joie des batailles et sans rêves d’un avenir meilleur. Que
nous importent les lendemains qui seront dans des siècles ! Que nous importent
les petits-neveux ! C’est en dehors de toutes les lois, de toutes les règles,
de toutes les théories - même anarchistes - c’est dès l’instant, dès
tout de suite, que nous voulons nous laisser aller à nos pitiés, à nos
emportements, à nos douceurs, à nos rages, à nos instincts - avec l’orgueil
d’être nous-même
Libertad
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des administrations, des lois, du gouvernement, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des proprios, des salaires, du chômage, des impôts, des rentiers, de la cherté des vivres et des loyers, des longues journées d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales. Tu te plains, mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l'inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ? Parce que tu es l'électeur, celui qui accepte ce qui est, celui qui, par le bulletin sanctionne toutes ses misères, consacre toutes ses servitudes. Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet. Tu es toi-même ton bourreau. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le locataire bénévole. De quoi te plains-tu ?".
(Le culte de la charogne)