En… enfer !
Inquiet de son état, il sortit son cilice de sa
poche revolver. Il ne s'en séparait jamais. Il ôta sa chemise, et se retrouva
torse nu.
Soudain, il se mit à courir vers l'église sise
juste en face. Et frénétiquement, il se mit ce faisant à se rouer de coups à
l'aide de son instrument. Avec une telle violence que bientôt de longues giclées
écarlates se mirent à jaillir de son pauvre corps torturé !
Il parvint au parvis, sanguinolent. Il poussa
l'huis. L'huis, ouvert, l'huis? Oui !
Il se rua à l'intérieur, et sous les regards
horrifiés des fidèles décervelés, il s'avança, titubant, vers l'hôtel,
derrière lequel se tenait le marchand de tapis, paralysé de stupeur !
Là, il se mit à se vautrer par terre, bavant, éructant,
hurlant bestialement, sans cesser de se déchirer les chairs...
"Je suis possédé !!! Je suis possédé !!!
Mon père, excisez-moi !!! Aaargh, non, exotisez-moi !!! Ehh merde,
non...aargh...exorcisez-moi...voilà !!! Vite !!!", rugit-il sauvagement.
Ah! Sacré foutredieu de foutue parole de fiéffé mécréant,
jamais on n'avait vu aussi croquignolesque spectacle en cette paroisse de
Saint-Clynal sise en cette bonne ville de Tremblay-lez-Gonzesses !!!
Le marchand de tapis, sortant de sa torpeur traîtresse,
se rua vers un enfant de pancréas (ou de foie, de coeur, je ne sais plus), lui
glissa quelques mots à l'oreille.
L'enfant de prostate s'esquiva prestement. L'ensoutanné
fondit alors sur le forcené, le releva et le traîna vers la sortie.
Celui-ci alors de tempêter: "Hein? Quoi?
Aaargh !!! Mais que...aaarghh !!! ASILE ! ASIIILE, merde !"
"Soyez exaucé, mon fils", lui susurra le
cureton.
A la sortie, l'attendaient deux costauds tout vêtus
de blanc...
Bien frat,
Bolet satan.