Religions

 

                      C’est qui, lui ?

                               Un témoin ?

                                          De qui ?

 

                        Un jour, un type dénommé Moïse se trimballait sur une colline et que voilà t-y pas qu’il entend une voix, qu’un extraterrestre lui apparaît, et que cet inconnu lui dit : "Tu vas faire ça, vous allez tous faire ça, parce que c’est ça qu’il faut faire !". Enfin, c’est Moïse qui l’a répété, après. Notons, au passage, que le Moïse en question ne s’est pas mouillé, étant du genre "moi je vous dis ça, mais c’est l’Autre qui a dit de le faire". Relatons les circonstances : si le Moïse en question n’avait pas le chignon prioné et qu’il a vu réellement quelqu’un, on peut quand même affirmer  que c’était un beau faux-cul sur les bords, du genre : "c’est pas moi, m’sieur, c’est l’autre !".

            Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Il fallait donner un nom à cet extraterrestre, ce serait plus commode dans les conversations. (Mais, vous, rien ne vous interdit de l’appeler : "l’Autre"). Côté marketinge, donner un nom à ce zig  qui se baguenaudait dans les nuages, ça faisait plus présentable, alors on l’a affublé du nom de "Yahvé". (On dit aussi : "Jahvé", n’oubliez pas les "h" partout).

  Yahvé signifie :  "je suis" …

-   Quoi ?      

-   J’vous en pose des questions, moi ? Yahvé signifie "je suis", et c’est tout !

-   Chic ! Tout un chacun peut s’attribuer ce nom, alors ?

-   Ben oui ! Tout le monde peut s’appeler Yahvé, puisque ça traduit "je suis"… (Et à commencer par moi, parce que je peux vous affirmer que je suis réellement moi. Et itou pour vous ! Et itou pour tout le monde !)

Nous sommes tous des yahvés, hé oui, youpi !

Bon. L’histoire continue…

Yahvé, pour cet extraterrestre que personne n’avait vu (que le dénommé Moïse), ça faisait trop simple, il fallait charger un peu le message. Pour le marketinge, on en a remis une louche, genre coquetèle, en mélangeant les lettres de yahvé avec celles du nom "Adonaï". (Non, ce n’était pas un russe !). On touille, on secoue, et ça donne "Jéhovah" . (N’oubliez pas les "h").

C’était quoi, c’était qui, "l’Andonaï" ??? Hé ben, c’était déjà le titre donné à un autre spécimen d’extraterrestre dont on avait parlé dans  l’Ancien Testament et dans la bible hébraïque. Un autre ectoplasme que le premier quoi ! Ce n’était pas des nanas, non, Moïse avait –déjà- certifié qu’il avait  -déjà- repéré le zizi de son extraterrestre à lui, c’était vraiment un mâle.

C’est quoi la "bible" ? Un bouquin, un best seller, genre  l’ Hary Tropper de l’époque. (ça , c’est pour les ignorants, il faut tout leur dire !)

À noter : le magnifique renvoi d’ascenseur entre Adonaï et Yahvé : "tu parles de moi, je parle de toi, après on fera un duo et on montera une affaire ensemble»

Résumons ce qui précède : la mixture "jéhovah" est prête. Vous allez être priés de l’avaler. Ceux à qui ça ne plaira pas, ça sera pareil, pincez-vous le nez !

 

L’affaire est montée. C’est une affaire qui tourne. Une société tellement anonyme, qu’en vingt siècles, personne n’en verra "le" ou "les" patrons. Vous en connaissez beaucoup, vous , des combines qui marchent pendant des siècles ? Celle-là, elle dure. De quoi en faire baver d’envie les actionnaires –majoritaires- (ben oui, pas les autres, bien sûr ! )  d’une quelconque multinationale contemporaine de notre époque bénie. Hitler voulait un "Reich de Mille Ans", Moïse a fait beaucoup mieux ! ( tra la la, tra la la…) 

 

Mais l’histoire continue, et c’est en 1874 qu’un dénommé C. Taze Russelle, un être tout ce qu’il y a de plus humain comme Moïse, se met à relire les comptes d’exploitation de la société en question et se dit que, l’on s’est un peu "éparpillé", qu’il faudrait en revenir à la production qui avait été précisée initialement. En quelque sorte, il faut élaguer l’arbre, n’en conserver que le tronc et les racines, puisque c’est difficile, voire impossible, d’en revenir à la bouture d’origine. (Quant à une graine, avec toutes ces OGM, on ne peut plus avoir confiance). Autrement dit : un extraterrestre ça ne se trouve pas tous les jours, et, de plus, surtout pas sous les sabots d’un cheval, donc on reprend l’équipe Jahvé-Adonaï, mais l’on va en resserrer les boulons. Et comme l’on est en 1874, après tous ces siècles de fonctionnement de l’équipée originelle, on est à même de débusquer tous les travers à l’oeuvre. Une excellente occasion de tirer un trait sur toutes sortes de plaisanteries, telle que l’Inquisition, la guerre, les guerres, l’exploitation,  etc… etc…On conserve l’essentiel : on ne change pas une équipe qui gagne.

Mais ceux qui tripotent le sang : excommuniés, comme avant !

On va faire dans la pureté.

Note de l’auteur : le boucher du Moyen Âge, apostolique et romain, était excommunié. Itou tous ceux qui faisaient profession de spéculer sur le temps et gagner de l’argent. Hé oui ! Tout comme chez les musulmans, encore maintenant, d’ailleurs. Mais… que ferait-on des montagnes de pétro-dollars si l’on ne dépoussiérait pas la religion, de temps en temps, sur ces points de détail !  Interdire les rendements de capitaux, même pas d’un tout petit pour cent, ce serait vraiment inhumain. (Le verre de beaujolpif, oui, on peut s’en passer) 

Pour C. Taze Russelle : pas de sang. (camarades vampires, soyons frères de combat !). Taze veut faire dans le propre. Il a squatté une pièce du vieux local, l’a récurée, nettoyée les taches de sangs sur les murs, (les dernières surtout), repassé la momie Yahvé-Adonaï à l’enduit anti-fongique et bactéricide, il a fait tout -tout propre-, puis il est reparti au démarchage, au porte-à-porte.

L’art de faire du neuf avec du vieux ! Et comme toutes les affaires qui spéculent sur la crédulité des gens, ça marche ! (Certains disent : la connerie… mais ce sont de grossiers personnages)

 

Cependant, ça fait belle lurette que les lions ne mangent plus les chrétiens. Par contre, les religionnaires de toutes les espèces ont visiblement bouffé du lion. À qui profite le (les) crime ?

Fastoche de répondre : maintenant ce sont les lions qui doivent être protégés, vu le "croissez et multipliez". Ce qui tendrait à démontrer que le religieux est toxique. (Mais pas pour tout le monde, certain en redemandent). Quant à définir si Salman Rushdie est "moins" toxique que les autres, ou plus, ou autant, ce n’est qu’une question accessoire, une perte de temps. Une certitude : déjà, mettre son doigt dans ce faux problème, c’est gaspiller de l’énergie, et, tout comme pour la fièvre aphteuse, c’est risquer la contamination.  Une "BA" qui demande réflexion, rien de plus, si l’on a pas plus urgent à faire.

 

Conclusion :   

                                      ( il faut bien arrêter, j’en entends qui ronflent déjà ! )     ;-)) 

       Mangez biologique et soyez athées. Soyez mécréants. Vous n’avez pas besoin de la religion pour porter le sac trop lourd de votre mémé de pallier, pour comprendre que le SMIC est une arnaque, pour vous souvenir que le très catholique baron Seillère s’est mis en poche les montagnes de milliards de la "restructuration de la sidérurgie française", et que Salman Rushdie est en retard d’un bon millénaire.

La religiosité vous apprend à supporter vos chaussures trop petites et votre mal aux pieds ?

               Alors………. Changez de chaussures, tout simplement !

 

                            ;-))

 

                  Bye !                        van malaerth      

 


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