Souverain
Poète
Salut,
Mon dernier poème, je l'ai écris en
observant de ma cellule ce clocher témoin de tant de choses.
www.souverains.qc.ca/coresp63.html
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Le
Clocher de Bordeaux
Dans
ces murailles imprégnées de fossiles
Des
étoiles submergées d’une marée de plaine lune
Le
temps noué à un boulet suspendu aux aiguilles
D’une
horloge cloîtrée dans une cellule hermétique
Assiège
sur le dos des tortues terrassés dans un sable désertique
Entassé
comme la paille des champs dans un petit jardin
Orné
de barbelés des hommes aux cœurs percés
Peine
épineuse longe les couloirs
L’ombre
de saturne déployant leur espoir
Vers
un horizon embouteillé dans une boule cristallisé
Larmes
amères sous ce toit de cuivre
Un
immense pétrolier s’est déversé dans la paume de leurs mains
Des
fragments de naufrages
Se
sont dispersés au large enfoui dans le grenier
De
leur mémoire cloué au centre d’une tempête
Perpétuant
le cycle de la somnolence
Jets
lumineux filtrés par les vitraux d’acier
Allègent
les nuits lourdes à passer dans la geôle du néant
Les
rêves colorés d’un pâturage animé
Par
un soleil égayé assouvi les cratères
D’une
sentence purgée dans la prunelle de la nuit
Le
son de ton cloché vibre au tréfonds de mon intérieur
Ton
écho pétrifie mes os
Fixés
dans du béton armé tous ses filets
Tendu
sous une fausse enseveli ma liberté
Dans
un sépulcre ou subsiste une parcelle
De
ma flamme éternelle
Souverain Poète (Steve)
Mars 2002
LE PRISONNIER
Au-delà
des murs de béton
Une figure caricaturée de mépris
Survie sur la planète Pluton
Flagellée par un châtiment de folie
Mutilée
par des embûches du passé
La mémoire imprégnée de souvenirs violents
Le cœur estropié mis sous clef
À l’abri des grands vents
Le
Corps couvert de sueur froide
La conscience sinistre de créatures inertes
Un destin parsemé de grenades
Au lendemain dérivant à la perte
Excité
dans la Tour de Babel
Esclave de désir vaporeux
Enchaîné dans un labyrinthe ignoble
La vision obstruée de rêve nébuleux
Piégé
dans les fers machinaux
L’éclat clairsemé et desséché
Sous le règne de l’animal
Foudroyé par le feu du ciel
Les
fragments d’une vie en détresse
Dispersé au quatre coins des horizons.
Faisant dans le couloir de l’ivresse
Tentant de déserter cette prison
Un
parchemin énigmatique sommeille
Dans le mystère de la renaissance
Tangible par la transformation d’un éveil
Pour être libéré d’un flot de luminescence
Souverain Poète (Steve)
Octobre 2001
Au
plaisir de vous lire.
Marie
Philippe
..d'où
viens-tu, où vas-tu et qui es-tu..? Le sais-tu..?
Je quitte ma cellule
Je traverse les couloirs
Je salue mes amis
Je leur dis " à plus tard "
Je n' quitte pas Bordeaux
du moins pas encore
je m'évade dans les mots
et la musique des noirs
Ma vie est un roman
Ma vie est une chanson
Qui en est l'auteur
c'est toute la question
Des questions que je me
pose
en vers et en proses
Je te salue femme de parole
Et je te plaide notre cause
Ma parole c'est toi,
c'est toi que je vois
Mais d'où tu viens et où tu vas
Moi, je ne suis pas encore sorti du bois
Moi j'ai tellement rêvé de toi
Soudain tu apparais devant moi
Une femme, une belle et
brave femme
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