UNE BOMBE AU VATICAN
!
(Piqué sur www.lemanlake.com)
Prenant comme motif la fermeture par le Vatican de
cinq sites internet italiens blasphématoires, moi, Luigi Cascioli, ai
commencé aujourd'hui, avec cette présente lettre envoyée à l'Osservatore
Romano, la guerre que j'avais déjà annoncée avec mon livre-dénonciation
" La Fable du
Christ ". |
Pour comprendre la nature de la bombe à laquelle je
me réfère, une bombe confectionnée avec l'aide d'un ex-prêtre dont les généralités
seront révélées au moment opportun, une brève explication sur ce qu'est le
Sacerdoce (ou prêtrise) et l'Eucharistie est nécessaire.
Contrairement aux Hébreux et aux Païens qui considèrent le Sacerdoce comme
une charge révocable car, pouvant s'acquérir par hérédité ou par
appropriation personnelle, ils le font dépendre d'une décision humaine ; les
Catholiques, au contraire, le font dépendre d'un appel divin (vocation),
et il assume un caractère éternel.
" Nul ne peut s'approprier ce nom (prêtre), mais seulement celui-ci qui
est appelé par Dieu ". (Hébreux V-4).
Comme preuves pour démontrer que les prêtres catholiques sont élus
directement par Dieu pour conduire leur ministère, l'Église propose les
extraits des évangiles qui démontrent comment les apôtres devinrent tels non
pas par leur propre décision mais par un appel direct de Jésus : ''Alors
qu'il marchait le long de la mer de Galilée, Jésus vit deux frères, André et
Simon, qui jetaient les filets à la mer, puisqu'ils étaient des pêcheurs. Et
il leur dit : " Suivez-moi, parce que moi je vous ai choisis parmi
tous pour vous faire pêcheurs d'hommes (pêcheurs d'hommes dans le sens de prêtres).
Et eux, laissant les filets, le suivirent. Continuant à marcher, il vit aussi
sur la barque Jacques de Zebedeo et son frère Jean qui réparaient les filets. Il
les appela. Et eux, laissant leur père Zebedeo sur la barque avec les garçons,
le suivirent ". Et ainsi de suite, marchant et regardant à droite et
à gauche, suivant son flair divin de sélectionneur de sacerdoces, il choisit
et appela à sa suite les douze qui, après un apprentissage de trois ans,
devinrent, grâce à la descente du Saint Esprit, prêtres pour l'éternité
d'après l'ordre d'un certain Melchisédech qui dans la Bible nous est présenté
comme le premier prêtre de Dieu tout puissant, et qui, en tant que précurseur
de l'institution du sacrement de l'Eucharistie, offrit à Abraham un morceau de
pain et un verre de vin.
La formule qui en effet scelle le pacte d'alliance entre le prêtre et Dieu au
moment de l'investiture est : Tu es prêtre pour l'éternité d'après
l'ordre de Melchisédech ".
(A titre d'information je précise que l'extrait concernant Melchisédech fut
rajouté à la Bible entre le IV et le V siècle par les faussaires chrétiens
pour libérer le Christianisme de toute dépendance envers Aaron, frère de Moïse,
fondateur du sacerdoce hébraïque).
Qu'est-ce en réalité que le sacerdoce d'après la théologie
catholique ? Le sacerdoce catholique est un pacte basé sur la réciprocité
d'une fidélité, stipulé entre un homme choisi par Dieu et Dieu lui-même,
dans lequel les contractants se promettent, le premier d'accomplir sa mission
sacerdotale dans le respect de la morale évangélique et le second de garantir
pour l'éternité la Grâce indispensable pour accomplir sa mission sacerdotale.
À la demande qui à ce moment-là se pose naturellement : " Comment l'Église
peut-elle parler d'éternité dans le sacerdoce alors que nombreux sont les prêtres
qui abandonnent l'habit ecclésiastique soit pour embrasser la vie laïque, pour
suivre une autre religion, ou même à la suite d'une conversion à l'athéisme
par un rejet ou perte de la foi ? "
Et bien, répond l'Église, quelle que soit la cause pour laquelle un prêtre
rompt le contrat stipulé avec Dieu, il restera toujours et malgré cela un prêtre
pour l'éternité " secundum ordinem Melchisedech " car d'après
ce qu'a dit Jésus dans les Évangiles, c'est-à-dire que l'homme ne peut dénouer
sur la terre ce qui fut lié dans les cieux, ce n'est pas la parole humaine,
souvent infidèle, qui décide de la validité de l'alliance mais seulement
celle de Dieu, qui reste immuable pour l'éternité.
Ce concept théologique confirmé par Saint-Paul, pilier du christianisme, dans
la première lettre à Timothée (IV-14) : " La grâce que l'évêque
confère au prêtre lors de l'investiture ne sera pas perdue, même si reniée,
pouvant se raviver pour reporter sur la juste route celui qui l'a perdue ",
et répétée et confirmée par Saint-Augustin : " Le Sacerdoce est une
investiture sacrée, permanente et tellement indélébile qu'elle reste dans l'âme
pour toujours comme scellée", est continuellement validé dans les
textes sacrés comme dans I Timothée (V/14) et dans II Timothée (6-7). Et je
ne puis qu'être d'accord avec l'Église (c'est la première fois que cela
m'arrive), que " L'ordination sacrée, ou investiture du sacerdoce, qui
s'accomplit avec des paroles et des signes externes, n'est pas un simple rite d'élection
des ministres de la parole et des sacrements ; encore moins une invention
humaine, mais un vrai sacrement institué par le Christ pour l'attribution de la
grâce qui, en infusant le caractère de l'Esprit Saint, empêche le prêtre de
redevenir laïque, même si à cause de différends, il est réduit par l'Église
à la condition de laïque (défroqué). "
L'athéisme d'un prêtre n'annule pas le Sacerdoce
Si l'athéisme n'annule pas le sacerdoce, de quels moyens
dispose donc l'Église pour se défendre d'un défroqué qui, ne croyant plus
aux sacrements, pourrait agir contre elle par le moyen de formes profanatrices
visant à démontrer l'absurdité des dites " vérités théologiques
" comme, par exemple, donner à manger aux chiens du pain (sacerdoce éternel)
précédemment transformé en corps de Christ ? Pratiquement aucun. Les seules
armes dont dispose l'Église, qui sont l'excommunication et la suspension a
divinis, sont absolument inefficaces contre les éventuelles représailles qu'un
prêtre pourrait faire contre elle.
Excommunication et suspension a divinis
" L'excommunication est une censure qui exclut de
jouir des droits et des bénéfices spirituels et temporels dérivant de la
communion des fidèles ".
Qu'est-ce que la communion des fidèles ?
La communion des fidèles est représentée par la jouissance des droits et
des bénéfices spirituels et temporels dérivant de l'appartenance à l'Église
en tant que société externe et visible, comme par exemple recevoir la
communion, se confesser, participer aux rites religieux, assumer des charges
ecclésiastiques, recevoir la retraite de la Sainte Mère Église, organiser des
oratoires et des cercles chrétiens, etc. Ceux-ci sont tous des privilèges qui
n'ont rien à voir avec l'autre essence de l'Église représenté par la Communion
des Saints.
Qu'est-ce la communion des Saints ?
La communion des Saints, représentant tout ce qui est intérieur, est la
partie spirituelle de l'Église qui, fondée sur la foi, rend tous les fidèles,
vivants et défunts, unis entre eux en Jésus Christ leur seigneur, et rend
participants des biens spirituels les uns des autres.
Afin d'expliquer la différence existant entre la Communion des Fidèles
et la Communion des Saints prenons comme exemple un rubis. Le travail de
la pierre, déterminé par l'homme, est la Communion des Fidèles, et la couleur
rouge intrinsèque à sa composition atomique, est la Communion des Saints.
L'exclusion de la Communion des Fidèles, ayant donc seulement un effet
extérieur comme par exemple l'interdiction aux rites religieux, ne peut par
conséquent empêcher un défroqué, si jamais il le voulait, de se servir (même
en commettant un sacrilège aux yeux de l'Église) des facultés qui lui ont été
concédées par le Saint-Esprit - comme la célébration de l'Eucharistie et
l'absolution des pêchés -, soit par cette Grâce qui reste en lui perpétuelle
comme une marque indélébile (couleur rouge du rubis). Et tout ceci est
tellement vrai que l'Église reconnaît qu'un défroqué, même si interdit
de confession en tant qu'excommunié et suspendu a divinis, peut absoudre
les pêchés aux moribonds au cas où il serait témoin d'un accident de la
route.
l'Église fut obligée de rendre indépendante la figure du sacerdoce de la
figure humaine lorsque, à la suite du comportement immoral et souvent athée
des prêtres, les fidèles se demandèrent si les sacrements célébrés dans l'état
de pêché ou d'athéisme pouvaient être considérés valables. La confirmation
de la validité du sacerdoce quel que soit le comportement de l'homme, déclaré
par le Concile du Latran, reçut un forte opposition de la part de ceux qui,
voyant en elle les graves dangers que cette décision pouvait apporter au
Christianisme en niant toute raison au sacerdoce chrétien, réagirent en
confondant dans la même personne les deux figures (protestants).
l'Église, ainsi obligée à chevaucher le tigre pour garantir aux fidèles que
les consécrations resteront valides même si effectuées par un prêtre en état
de pêché et d'athéisme, essaie de faire face à cette grave lacune qui la
rend pratiquement impuissante envers toute forme de rétorsion qui surgirait de
prêtres défroqués, en disant : " L'exclusion de la communion des fidèles
ne produit pas seulement un effet purement extérieur, mais aussi intérieur,
car il oblige la conscience ".
Mais dites-moi, vous théologiens de l'Église catholique,
à part le fait que se confier à la conscience des défroqués est un signe évident
de faiblesse, de quelle conscience parlez-vous donc ? De celle de l'athée ou du
croyant ? Quelle signification peut avoir cet appel à la conscience alors que
chacun la ressent selon sa propre moralité et ses propres convictions ? Et si,
à ce moment-là, nous devons parler de moralité, je doute fortement que l'Église
ait beaucoup d'arguments pour défendre la sienne !
D'ailleurs si l'Église devait reconnaître nulles toutes les consécrations qui
ont été et sont encore célébrées par un clergé athée, bien peu résulteraient
valides puisqu'au moins le 80 % des prêtres ne croit pas en Dieu. Il suffit de
rappeler les Papes Léon X et Paul III qui se déclarèrent mécréants en niant
l'existence de Jésus, Monseigneur Prosper Alfaric qui déclara dans son livre
avoir célébré la messe dans un état de parfait athéisme, le curé d'Etrepigny
(FR), Jean Meslier, mort en 1733, qui dans son testament ouvert après la mort,
demandait pardon à ses paroissiens pour les avoir induits à croire pendant de
nombreuses années aux mensonges de la religion chrétienne par peur du bûcher,
et tant d'autres qui ont déclaré leur athéisme en plein milieu de leurs
fonctions sacerdotales.
Quelle autre vertu peut être plus digne d'éloges que le courage d'un défroqué
qui, ayant compris votre imposture et votre immoralité, utilise les pouvoirs
que vous lui avez donnés afin de vous combattre avec vos propres armes ?
Plus l'on vous étudie et l'on vous connaît et plus votre fragilité apparaît
évidente. Le seul fait d'avoir uni en une seule identité la figure
transcendantale de Dieu avec celle, humaine, de Jésus-Christ, démontre votre
superficialité théologique et votre faiblesse. Dogme que vous avez défendu
non pas avec la logique et la raison, comme cela devrait être le cas pour les
idéologies dignes de ce nom, mais avec le plagiat et la violence des massacres
et des bûchers, et que vous continuez à défendre avec le chantage et les représailles.
Le dernier en date étant la fermeture de cinq sites internet opposés à
vous. C'est la goutte qui fait déborder le vase, et je suis maintenant déterminé
à vous détruire.
Si je dis que je ne suis pas seul dans cette lutte contre vous, je ne me réfère
pas seulement aux courageux, peu nombreux, qui me soutiennent par le moyen de
l'Association Fabula et auxquels, en tant que Président, je laisse la pleine
liberté de décider s'ils veulent participer ou non à cette action. Quant à
mon ami le défroqué (dont le nom sera révélé au moment opportun) qui a
accepté, avec enthousiasme, d'utiliser la Grâce éternelle et indélébile reçue
par votre Saint-Esprit, pour s'unir à moi afin de mettre fin à votre communion
des fidèles dont les énormes richesses économiques et dont la puissance
politique ne sont pas pour nous un motif de soumission ni de crainte mais au
contraire de détermination et d'encouragement au point de vous envoyer, le plus
résolus du monde, l'ultimatum suivant : " Au premier écho d'une
quelconque répression ou censure effectuée par vos soins sur des sites
internet opposés à vous, ne serait-ce que de simples boycottages, commencera
la transformation de vin en sang du Christ, mais je me réfère à des barils,
des tonneaux, des millions d'hectolitres de vin, et les lieux où s'opérera la
" transubstantiation" vous seront communiqués via des e-mail qui
seront simultanément envoyés à des milliers de citoyens, d'organisations
publiques et privées, y compris la presse et les mass-médias, afin que tout le
monde l'apprenne ".
Je suis vraiment curieux de voir comment votre puissance économique et
politique, représentée par la Communion des Fidèles, pourrait réussir
à sauver la fantomatique Communion des Saints, lorsque les
transsubstantiations auront un débit industriel et que le vin, transformé en
sang de Jésus-Christ (votre héros n'ayant en réalité jamais existé), sera
mis en vente à deux Euros le litre.
Un prêtre auquel je touchai mot il y a quelque temps sur cette éventualité,
après avoir pâli de terreur, me répondit que seule une personne privée de
conscience pourrait accomplir un tel sacrilège. Et bien, si la
conscience est l'évaluation morale de nos propres actions, entendue comme critère
suprême de la moralité, comment osez-vous, dynastie de criminels, juger
les consciences autrui ? Comment pouvez-vous, falsificateurs de documents et
ennemis à tout principe de justice, nous obliger à respecter vos utopies et
vos absurdités, à nous faire croire que la magie puisse transformer la
nature de la matière, comme dans notre cas le vin et le pain, en le corps d'un
individu qui n'a jamais existé ?
Ma conscience d'athée et donc d'être doué de raison, qui veut libérer
l'humanité de vos abus, se fiche éperdument de vos préceptes, et m'oblige à
agir de la façon la plus résolue et définitive pour détruire votre communion
des saints, qui vous a tellement servi pour rendre impudemment puissant
votre impérialisme, ou de la façon dont vous l'appelez communion des fidèles,
en dérobant, en pillant et violentant les masses devenues succubes par la
terreur de vos massacres, de vos génocides, de vos chantages et de vos rétorsions.
L'ASSOCIATION FABULA est beaucoup plus puissante de ce que vous pouvez
imaginer. La liste des associés, représentée par les millions de victimes de
votre criminalité, dont une toute petite est citée avec nos et prénoms au bas
de la page, me donne un courage et une détermination à agir qui me rend
imbattable.
La guerre est désormais ouverte et déclarée. D'un coté vous avec votre
conscience et vos communions de fidèles et de saints, et de l'autre moi avec ma
conscience, mon livre " LA FABLE DE CHRIST " et la communion des
martyrs représentée par toutes vos victimes du passé, comme les juifs,
les musulmans, les hérétiques et les sorcières auxquels s'unissent les
victimes du présent qui sont quotidiennement tuées par votre obscurantisme générateur
de faim et de maladies. Toutes des victimes auxquelles je me joins pour crier
avec elles : " Que vous soyez maudits ! "
Le Président de l'Association fabula
Luigi Cascioli de Bagnoregio, patrie du docteur séraphique S. Bonaventura
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