Et quelques "pensées" |
Respecter autrui n'emporte pas le respect de ses convictions. A fortiori de ses croyances.
La secte vaticanesque se targue de respecter et de défendre les Droits des humains. Comment peu-elle alors reconnaître la présomption d'innocence découlant de ces Droits et, en même temps, postuler la culpabilité de tous les humains au motif du péché originel ? souscrire au principe de l'individualisation de la responsabilité et de la peine et, en même temps, punir individuellement au nom d'une responsabilité collective ?
L'absolution est le zéro absolu de la conscience morale.
La repentance est à la Justice ce que le kitsch est à l'Art.
Bondieuserie : pacotille et autre verroterie pour… civilisé.
Comment peut-on se dire humain, humaniste et à ce titre aimer les humains et, contre la promesse d'un hypothétique bonheur éternel – le paradis – accepter la souffrance d'un seul enfant, les larmes d'une seule femme, le sang versé d'un seul homme ?
La dyslexie doit être un trouble courant chez les médecins car nombreux sont ceux qui ont souscrit non le serment d'Hippocrate mais celui… d'hypocrite !
Humain, il est parfois dur de rester debout quand, trop humain, on n'a plus qu'une seule aspiration : se coucher, renoncer.
Il est une blessure dont on a du mal à guérir – mais peut-on en guérir ? peut-on être… sauvé - : ne plus trouver de sens à sa vie alors qu'on en trouve tant dans… la vie.
Femmes, humaniste, je vous aime toutes à raison de votre humanité.
Homme, il me prend parfois comme la sourde rage de vous haïr parce qu'aucune d'entre vous ne m'aime à raison de mon unicité et que, faute de pouvoir d'en aimer une, il ne m'est pas possible d'être à moi-même.
Il y a des sentiments, des impressions, des états, des moments (l'instant en particulier)... qui ne se connaissent, dont on a conscience naturellement que dans l'opposition. Tout l'art d'un esprit fort consiste à faire en sorte de les connaître, d'en avoir conscience pour ce qu'ils sont, quand ils sont car, alors, ils ne sont vécus que plus intensément.
Proverbe : Il ne faut pas prendre les gens ternes pour des messies.
Drame en Espagne : Le machistador entre, sous ses acclamations, dans l'arène conjugale. Ayant terrassé la bête, il s'accorde les oreilles et la queue. Ne trouvant pas cette dernière... il se la coupe !
Pensée (qui n'est pas de moi mais que je fais mienne) : La droite en rêvait, la gauche l'a fait.
Questions : Quand la gauche est au centre et même à droite, qui est à gauche et où se trouve la droite ? La pensée unique, en politique, n'est-ce-pas, aussi, la... latéralité confusionnelle ?
Je distingue deux athéismes :
L'athéisme naturel qui
est cet état naturel dans lequel on naît et qui est l'absence de croyance
- on admet très bien que l'on naisse sans conviction politique, non ?
pourquoi en serait-i autrement pour les croyances religieuses ? -. Il
participe de la spontanéité de la vie et donc de l'être.
L'athéisme intellectuel
qui est ce choix que l'on fait non seulement de ne pas croire mais de
combattre la croyance religieuse. Il est une conviction fondée sur des
valeurs et des principes - l'humanisme - et participe de l'engagement, de
l'action.
L'athéisme naturel, à strictement,
parler n'est pas humain puisqu'il n'est pas un choix et qu'il ne résulte
pas d'un acte de liberté, la liberté, cette propriété, à la
fois universelle et individuelle, qui fait qu'un être vivant est un être
humain ou ne l'est pas.
L'athéisme intellectuel est essenciellement humain : il est la marque de la propriété précitée. Il est liberté choisie et assumée.
Un homme – un camarade – est mort à Gênes. Assassiné. La mort d'un humain est toujours un drame car elle est un peu de l'humanité qui se meurt. Que l'on tue. Chaque être humain est unique : l'humanité qui disparaît avec celle/celui est perdue à jamais.
Je ne le connaissais pas mais je n'ai pas besoin de le connaître pour me sentir proche de lui, même dans sa mort. J'imagine qu'il avait la rage de vivre parce qu'il aimait la vie. Mais j'imagine que lui, qui est allé au bout de son combat, trouvait du sens dans sa vie. Il n'est pas juste qu'il soit mort quand, ne trouvant plus de sens dans ma vie, ma vie est à prendre sans avoir à payer le prix fort qu'ont payé celles et ceux qui, désormais, n'ont plus que son manque quand ils appréciaient tant sa présence. Oui, la vie est injuste. C'est pourquoi, parfois, parce que justement on aime la vie, on sent monter en soi une colère folle, une rage désespérée, une révolte, tragique parce qu'elle est révolte… contre la Vie !
Il
est des écritures salutaires qui ne sont pas divines mais bien
humaines. Ce sont ces mots que l'on jette sur une page pour se soulager de
ces maux que l'on porte en soi et dont en souffre
Le stalinisme a érigé l'athéisme en religion d'État. Staline lui donna sa trinité "Marx - Engels - Lénine" et a pris le rôle de saint Pierre, même s'il avait davantage tendance à fermer les portes du goulag qu'à ouvrir celles du paradis. Et c'est doute parce qu'il n'y a jamais eu de rupture de religion mais, au contraire, continuité d'essence - le nationalisme - que les russes sont revenus aussi facilement de l'intégrisme stalinien à l'intégrisme orthodoxe.
J'ai souvent l'impression, la sensation d'être un funambule et quand, sous mes pieds, je vois le vide infini de ma vie et que le vertige me prend, j'hésite entre résister et garder mon équilibre et me laisser aller à tomber, plonger dans ce vide. Question sans réponse comme tant d'autres question que j'ai et qui sont sans réponse.
Quand on voit à l'œuvre l'Opus Dei, on se dit que, pour lutter contre la religion catholique, l'arme de la critique ne suffira peut-être pas et qu'il faudra sans doute recourir à la critique des armes.
J'ai beau scruté le ciel : je n'y vois que le... vide ! Le vide cosmique, qui n'est pas celui de la vie mais de... dieu.
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Les dirigeants,
politiques, économiques…, ont souvent la grosse tête. Une grosseur
inversement proportionnelle à l'intelligence que ladite tête, en définitive,
ne contient pas et, en même temps, directement proportionnelle au cynisme, à
l'hypocrisie, à l'immoralité, à la malhonnêteté, à l'égoïsme, à
l'absence de mémoire, à la félonie… de ces mêmes dirigeants. Et, dans les
deux cas, la proportion est… exponentielle !
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L'amitié est comme cette fleur que donne certaines plantes qui
poussent isolées dans certains coins du désert. Lorsqu'elle se fane, alors, il
ne reste plus que… le désert !
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Hier, 15 août, nous avons fêté la saint Ascenseur. Mais
pourquoi diable n'y a-t-il pas de saint Monte-Charge, de saint Elevator, de
saint Rappel de Cordée, de saint Treuil, de saint Escalier… ?
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Je trouve paradoxal que certaines personnes, au nom de leur
conception jacobine – stalinienne ? – de la République s'opposent avec
acharnement à la satisfaction de revendications de minorités et, tout
particulièrement, des corses alors qu'elles vont passer leurs vacances en
Corse. Mais, après tout, je ne suis peut-être qu'une mauvaise langue et il est
tout à fait possible que ce qu'elles ont emporté avec elles ce n'est pas leur
maillot de bain et leur tuba mais leur uniforme de hussard et leur fusil et que
ce ne sont pas des vacances qu'elles passent mais une période volontaire de
garde territorial qu'elles effectuent, sur leur temps de congé – on est
volontaire ou on ne l'est pas ! - pour surveiller l'intégrité des frontières
de la République !